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Faut-il les suivre ? Hip hop Family Tree, Streamliner et Les Dalton

24 janvier 2018 |

On a aimé ou pas les tomes 1. Que valent les suites des séries démarrées récemment ? Confirmation, bonification, détérioration ? On fait le point sur Hip hop family tree, Streamliner et Les Dalton.

hip-hop-family-tree3-couv Hip hop Familty Tree #3 : Can’t stop won’t stop

La saga d’Ed Piskor avance pas à pas dans l »histoire du mouvement hip hop aux États-Unis, avec un troisième volume consacré aux années 1983-84 (en lice pour le Fauve d’or à Angoulême). Où l’on croise les Beastie Boys, LL Cool J ou les Fat Boys. Notamment. Car dans ces pages volontairement vieillies, façon vieux comics jaunis, on rencontre des dizaines de personnages plus ou moins importants dans la musique ou le graff, acteurs d’anecdotes croustillantes ou de moments décisifs dans l’émergence de la culture musicale majoritaire aujourd’hui. C’est dense, touffu, pas évident pour le néophyte. Mais pour peu qu’on s’intéresse à cet univers, une lecture par petites touches s’avère passionnante, drôle et hyper instructive. Un sacré challenge, relevé avec ténacité et passion.

Papa Guédé, 26 €, novembre 2017.

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Streamliner #2 : dans la droite ligne

Le premier tome nous avait accrochés, car il avait su bien planter le décor et présenter ses protagonistes, en prenant le temps, au fil de 160 pages léchées. Le second ne gâche rien et passe la seconde : centré sur la course elle-même, il est tout simplement palpitant. L’enjeu de cette compétition sans règle entre bagnoles dopées, pilotes têtes brûlées, rockstar camée et agents du FBI infiltrés : un désert-circuit unique qui, selon l’identité du vainqueur, deviendra un sanctuaire pour fans de mécanique ou reviendra à l’État. Les ficelles sont un peu grosses, certes, mais ‘Fane propose une longue séquence de course automobile passionnante, à la mise en scène (découpages, cadrage…) à couper le souffle. Un modèle du genre, au dessin nerveux comme jamais. Pour amateurs de grosses cylindrées et de BD musclées, où, excellente idée, les femmes tiennent le volant.

Rue de Sèvres, 22,50 €, septembre 2017.

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Les Dalton #2 : western surprise

Attention, il ne s’agit pas ici d’un spin-off de Lucky Luke. Mais d’un diptyque inspiré par une fratrie bien réelle de hors-la-loi  de l’Ouest américain. Le premier volume oscillait entre récit d’apprentissage, hommage humoristique et western sérieux. Le second penche plutôt côté sérieux, narrant l’évolution du gang des Dalton menant à leur fin tragique. Olivier Visonneau propose ainsi en deux volumes une histoire cohérente et attachante, avec des figures qui prennent de l’épaisseur au fil des planches, les frangins Emett et Bob, ainsi que la fiancée de ce dernier, personnage féminin plus intéressant que les habituelles faire-valoir. Le dessin de Jesus Alonso est, lui, plus inégal, souvent séduisant dans la vivacité et l’expressivité, parfois trop jeté pour être efficace et lisible. Mais globalement, le projet tient la route et la lecture est agréable.

EP éditions, 15 €, novembre 2017.

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