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Fire Power #1

9 février 2021 |
SERIE
Fire Power
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
16.50 €
DATE DE SORTIE
21/10/2020
EAN
2413030441
Achat :

fire-power_imageSuperstar des comics, Robert Kirkman a la particularité d’avoir bâti son impressionnante carrière sans vraiment passer par la case DC ou Marvel. Chez ce dernier, il n’a œuvré que sur une poignée de titres au début des années 2000 avant de se consacrer chez Image à son magnus opus, The Walking Dead. Cela ne l’empêche manifestement pas de nourrir une passion certaine pour les héros de la Maison des idées, à commencer par Iron Fist dont il se réapproprie tout simplement la mythologie avec Fire Power. Cette nouvelle création avec le dessinateur Chris Samnee, il la publie au sein de son propre label Skybound.

Exit Danny Rand, place à Owen Johnson, dont on découvre les années de formation dans un temple secret qui n’est pas K’un-Lun pour y apprendre à maîtriser une technique de combat surpuissante qui n’est pas le poing d’acier, mais le pouvoir du feu. Pas gonflé le Kirkman et pourtant, il y a quelque chose d’assez réjouissant à voir un auteur faire un peu la nique à Marvel, qui n’a historiquement pas toujours été tendre avec ses talents-maison. Et puis, Fire Power se paye le luxe de faire par moments la leçon à son modèle : Iron Fist et son héros milliardaire aux boucles blondes cède ici sa place à un héros d’origine chinoise, américain d’adoption seulement, et si la série assume le côté vintage et un peu cliché de ce type d’aventures, elle s’en amuse avec esprit. Il y a bien ici un vieux maître à la sagacité légendaire, mais Kirkman en fait un féru de pop culture qui se rit qu’on le prenne pour le Miyagi de Karaté Kid.

Ce prologue offre un cocktail séduisant d’éléments puisés dans le récit initiatique, le film de kung fu, saupoudré de gags et même d’un soupçon de romance. Tout cela avec un classicisme assumé jusque dans le dessin, d’une élégance rare, signé Chris Samnee, derrière lequel Kirkman n’hésite pas à s’effacer. Les longues séquences sans dialogue sont d’une pureté admirable. À l’arrivée, hommage ou pillage, on s’en fiche un peu. Fire Power n’a rien d’un vulgaire clone d’Iron Fist et s’impose comme un titre dont on a bien envie de suivre la série régulière, se déroulant 15 ans plus tard.

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