Fire Power #2
Après un prélude centré sur les jeunes années d’Owen Johnson et son apprentissage, au sein d’un monastère chinois, de l’art secret du lancer des boules de feu, on le retrouve au gré d’un flashforward de 15 ans à un stade plus avancé de sa vie. Désormais marié à une policière et papa de deux ados, Owen a fait une croix sur son passé et mène une vie banale. Mais les différentes factions qui se disputent son allégeance et son immense pouvoir se rappellent à son bon souvenir.
Exit les monts himalayens comme cadre grandiose du premier tome et les films de la Shaw Brothers (La 36e Chambre Shaolin) pour influences principales. Avec son décor de banlieue résidentielle américaine typique, ce deuxième volume prend une tournure radicalement différente. À l’intrigue qui prévalait dans le prélude et se retrouve ici épurée à l’extrême, le scénariste Robert Kirkman (The Walking Dead) préfère cette fois-ci les personnages, pour emprunter les chemins de la série d’action familiale (ici père, mère et rejetons bien entraînés tatanent de concert) plus proche d’Invincible qu’on ne l’imaginait de prime abord (mais sans les gerbes de sang).
Une direction différente qui se tient. Déjà parce qu’elle permet à Kirkman de se recentrer sur l’étude de caractères et les dialogues, ses points forts. Et ensuite parce qu’elle laisse encore plus les coudées franches à l’excellent Chris Samnee au dessin, pour soigner les scènes d’action, en particulier un époustouflant assaut sur le domicile familial de nuit, dans le silence total. Du bon travail.
Publiez un commentaire