Foudroyants #1
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Sur une île aux confins des mondes habités, vit une toute petite communauté. Des hommes, des femmes et quelques enfants, descendants de la civilisation atlante et qui ont oublié tout son savoir et ses technologies. Icare est un jeune berger, harcelé par la grosse brute de l’école. Mais un jour, une étrange et puissante onde jaillit de son corps en colère : s’agirait-il de l’élektricité, qui était jadis au coeur du monde de ses ancêtres ? Et qui sont ces silhouettes qui jaillissent alors des flots pour s’en prendre à lui et à ses proches ?
Pour ouvrir la nouvelle collection de Dargaud, Charivari, aux côtés du formidable Inlandsis Inlandsis de Benjamin Adam, il n’y aurait sans doute pas eu de meilleur livre. En effet, Foudroyants est certainement l’un des tout meilleurs premier tome de BD jeunesse depuis longtemps, semant les graines d’un univers vaste, riche et complexe, tout en offrant déjà beaucoup d’émotions et de séquences palpitantes. On rit, on tremble, on tente de percer les mystères semés dans les cases par Mathieu Burniat (dessinateur de Furieuse, ici malin scénariste), et on se réjouit de voir le duo Kerascoët (Miss pas touche, Jolies Ténèbres, De capes et de mots…) brosser ses personnages et ce petit monde avec de la finesse et une énergie communicative, bien aidé par les couleurs de Louise Flatz. Expressif et plein de vie, le dessin offre à cette aventure prometteuse la chaleur et la tendresse nécessaires, mais aussi une bonne dose d’humour bienvenue et même un peu de terreur quand il le faut. Un coup de foudre, à tous égards.
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