Fraternity #1 **
Par Jose Luis Munuera et Juan Diaz Canales. Dargaud, 13,95€, le 20 mai 2011.
C’est une communauté basée sur la fraternité, qui fait de chacun un égal. Un modèle peu courant en ce milieu du XIXe siècle, en pleine guerre de Sécession américaine.
Fondée par Robert McCorman, cette colonie connaît toutefois des dissensions. Surtout quand Emile, un garçon sauvage venu de la forêt, ramène à New Fraternity des hommes douteux. Et qu’une bête mystérieuse, aux agissements sanglants, rôde dans les bois…
Ce premier tome réunit des atouts de taille: un scénario intrigant de l’Espagnol Juan Diaz Canales (Blacksad), et un dessin froid et crépusculaire – parfait pour cette histoire – de Jose Luis Munuera (Le Signe de la lune). D’où vient alors, malgré l’originalité des personnages et la puissance de certains cadrages, que l’on s’implique aussi peu dans cette lecture ? Peut-être d’un excès de retenue dans la narration, qui prend bien soin de livrer les clés de compréhension au compte-gouttes.
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