C’est un adorateur de Franquin, Gotlib et des Monty Python. Frédéric Jannin est l’objet d’une rétrospective au Centre belge de la BD (CBBD) à Bruxelles, jusqu’au 6 mars 2016. Le Belge, auteur de Germain et nous… ou Que du bonheur !, a côtoyé Peyo dans ses jeunes années — il partageait les mêmes bancs d’école que son fils, Thierry Culliford. Dans les années 70, le créateur de Gaston Lagaffe lui-même le conseille, et Paul Cuvelier, un ami de son père, veille aussi sur ses crayons. Imprégné de culture graphique franco-belge, il penche vers le rock, dessine des pochettes de disque.

Jannin se dit lui-même tiraillé, toute sa carrière durant, entre les « gros nez de Spirou«  et un trait plus illustratif, à la Sempé ou Saul Steinberg. Sobre et agréable, la scénographie de l’exposition met en valeur des travaux éclectiques — en bande dessinée, illustration, peinture, mais aussi télévision. Toutefois, pour les Français pas tout à fait connaisseurs de la culture médiatique belge, manque un brin de didactisme, qui aurait pu aider à situer davantage Jannin dans l’évolution culturelle de son pays.

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Expo Fred Jannin, trop de tout
Jusqu’au 6 mars 2016 au Centre belge de la BD à Bruxelles, 20 rue des Sables.
Tél. : + 32 (0)2 219 19 80.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h.
Tarifs : de 3,50 à 10€.

Photos © Laurence Le Saux pour BoDoï.
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