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Geronimo, mémoires d’un résistant apache

15 septembre 2016 |
SERIE
Geronimo, mémoires d'un résistant apache
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
27.95 €
DATE DE SORTIE
14/09/2016
EAN
2756050296
Achat :

Geronimo_INT format ok.inddA Fort Sill dans l’Oklahoma, en 1904, le professeur Barrett, distingué chargé d’éducation, rencontre par hasard, dans une réserve, un certain Go Khla Yeh (« Celui qui bâille »). Ce vieil Indien n’est autre que le très fameux Geronimo, chef apache qui défia longuement les Mexicains et les Américains, forçant l’armée à négocier avec lui — « plus de cinq mille soldats ont été nécessaires pour le mettre hors d’état de nuire ». Barrett décide de recueillir les mémoires du vénérable combattant, désormais emprisonné dans une réserve. Il bataille contre le pouvoir en place pour obtenir l’autorisation de le faire, et écoute avec déférence la parole de l’Indien.

Avec quelques bribes d’humour, et une étonnante bonne volonté, Geronimo lui explique les légendes indiennes (sur le pouvoir de l’aigle, le combat du fils de l’orage contre le dragon…) et, surtout, déroule le fil de sa vie. De sa jeunesse et son entraînement de guerrier, à son amour pour Alope, dont il aura trois enfants (sa première famille sera massacrée par des troupes mexicaines), et au long combat qu’il mène contre les soldats qui colonisent ses terres.

L’idée de Lisa Lugrin et Clément Xavier — la première au dessin, le second au scénario, mais ils collaborent de manière très étroite sur leurs ouvrages — est bonne. Mais le travail des auteurs du formidable Yékini le roi des arènes est ici un peu décevant. Pour ancrer leur propos dans le monde actuel, ils encadrent leur bande dessinée de reportages photo, l’un sur une cérémonie indienne à Apache City, l’autre sur « les Apaches aujourd’hui », à savoir les « gens du voyage ». La démonstration est un peu appuyée, et ne sert pas vraiment leur propos. Surtout, la vie de Geronimo est racontée un brin trop platement, sans le souffle romanesque que l’on attendrait d’un tel parcours historique. Les dialogues sont souvent naïfs (avec un soupçon d’argot et d’expressions anachroniques — « N’imaginez pas qu’on se laissera déporter à Pétaouchnok-les-Bains », lance Geronimo), le trait noir et blanc parfois maladroit. Dommage, car la somme de recherches effectuées est visible, et plutôt louable.

Geronimo_INT format ok.indd

Commentaires

  1. Bonjour, nous sommes les auteurs de Geronimo. L’épilogue dont vous parlez concernant les gens du voyage ne figure pas dans la bande dessinée, nous l’avons enlevé avant l’impression car il nous a semblé trop bref pour bien développer notre idée.
    Nous invitons vos lecteurs curieux à le découvrir sur notre blog : http://petaouchnoklesbains.blogspot.fr/ (dans la partie intitulée « coupé au montage »). Nous approfondissons également (dans la partie « débat ») les questions liées au langage, abordées dans votre article. A bientôt à Pétaouchnok-les-Bains !

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