Golden Sheep #1
Quand elle a déménagé enfant, Tsugu a laissé derrière elle une bande de super copains. Alors qu’elle s’apprête, avec sa famille, à faire le chemin inverse à l’heure d’entrer au lycée, elle se demande s’ils seront toujours là. Et si leur amitié pourra perdurer. Bonne surprise, elle les retrouve: le beau gosse, la timide à lunettes, le solitaire. Mais l’adolescence est passée par là, et quelques drames avec. Le beau gosse est devenu un voyou qui harcèle le solitaire, et la timide est amoureuse du premier – et très jalouse avec ça. La rayonnante Tsugu va retomber de son petit nuage naïf et va décider de prendre sa vie – et celle des autres, un peu aussi – en main.
Premier volume d’une trilogie, ce début de Golden Sheep jouit d’une mise en scène de grande qualité, limpide et lumineuse, à l’image de son héroïne, désespérante optimiste. De grandes cases, des décors aérés, un rythme enlevé, des gros plans percutants, et un trait tout en maîtrise dans un registre expressif et sensible : Kaori Ozaki emmène sans forcer son lecteur dans cette comédie dramatique adolescente, trouvant le bon équilibre entre rires et larmes, sans excès. L’histoire n’est pour l’instant par très originale, mais suffisamment bien contée pour qu’on s’accroche. Surtout que la fin de volume ouvre des perspectives différentes. Une bonne pioche de Delcourt/Tonkam.
KIN NO HITSUJI © Kaori OZAKI / Kodansha Ltd.
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