En quatrième de couverture la couleur est annoncée : pour les « BD normales » passez votre chemin, mais si vous êtes prêts à accepter l’univers d’Olivier Texier vous serez accueillis à bras ouverts !

Grotesk, c’est plusieurs centaines de strips de quatre cases publiés dans Psikopat. Pas de thème, pas de personnages récurrents, une seule ligne : faire pire est toujours possible. De la zoophilie extrême aux enfants battus, des fantasmes les plus étranges aux mutations génétiques incontrôlées, tout passe par la moulinettes sans limite d’Olivier Texier.

Mais au-delà de la provoc inhérente à ce type de travail, il y a le talent, l’art de la chute, de l’incongru. Grotesk ne va pas juste loin dans le mauvais goût, il va loin dans l’humour, en arpentant des voies insoupçonnées.

Olivier Texier est sans nul doute un des auteurs contemporains les plus drôles, Grotesk est sa série qui pousse le plus loin son goût du bizarre et de l’anti-norme. Dans la société policée qui est la nôtre et dans le monde souvent trop propret de la BD, c’est une salve plus que nécessaire.