Guide BoDoï : les meilleures BD du moment
Comment se repérer dans la jungle des sorties ? Que réclamer d’urgence à son libraire ? Et pour quel genre de récit, quel type de lecteur ? BoDoï vous propose son classement – forcément subjectif – des meilleures bande dessinées sorties depuis le début de l’année, classées par genre. Vous trouverez forcément votre bonheur !
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Historique
Récits intimistes
Documentaires / Reportages / Témoignages
Autobio / Autofiction
Humour / Comédie
SF / Fantasy/ Fantastique
Polar / Thriller
Jeunesse
Tags
Guide BoDoï-
(Reposté à la place du post précédent, qui est parti incomplet)
Retour subjectif différent :
– Blanc autour vaut le détour, malgré un thème convenu cette BD laisse un bon souvenir. La violence raciste n’est peut-être pas assez mise en contexte. Le rythme du récit est meilleur, mais on perd en analyse. Les dernières pages sont à mon avis mal foutues, trop laborieuses, même si l’idée n’était pas mauvaise : la présentation des personnages historiques de la BD. Pour moi c’était trop scolaire et indigeste, donc ennuyant (tous les portraits en rafale comme des notices de dictionnaire, écriture serrée et sans autre illustration que deux photos d’époque).
– Bergen : encore une BD sur la dépression chez les jeunes femmes. Décidément. Le style graphique n’est pas désagréable, mais l’histoire est trop peu développée (on sait qu’elle souffre, et que c’est dur, et puis c’est tout : un peu rapide quand même). Par comparaison, « Toujours tout foutre en l’air » est bien meilleure, avec pourtant le même thème, le même genre d’environnement, toujours une autrice du Nord de l’Europe, et même type de format. Esthétiquement plus originale, pour compenser la faiblesse du récit, et le caractère féministe ajoute à l’intérêt de la BD.
– Le goût de la nectarine : de la propagande masculiniste à la mode, qui détourne la notion féministe de genre (c’est-à-dire une oppression sociale subie par les femmes en raison de leur sexe) pour en faire l’expression d’une identité (le genre ne serait plus une oppression, mais un « ressenti », non susceptible de discussion). On attend avec impatience la BD où un blanc se grime en noir dans l’Amérique esclavagiste, et où on demande aux esclaves de le considérer comme l’un des leurs. Ou du patron déguisé en ouvrier à une réunion syndicale.
– Nelly Bly : le dessin est trop raide, c’est vraiment dommage, cela gâche le plaisir de la lecture (le sujet envoyait pourtant du rêve).
Commentaires