Hécate & Belzébuth ***
Par Loïc Sécheresse et Stéphane Melchior-Durand. Manolosanctis, 16,60€, le 20 janvier 2011.
Tout commence par une longue plage d’ennui: Belzébuth – Belzé pour les amis -, le gardien des Enfers, vient de rompre avec sa dulcinée, et ne sait pas quoi faire de sa carcasse (grosse et rouge). « Trouve-toi une autre copine! Une belle fille sympa qui aime ça, avec ce qu’il faut de morale, ça doit bien exister! », lui conseille un démon.
Belzé s’en va alors en quête de féminité, qu’il trouve en la personne d’Hécate, une belle sorcière en mauvaise posture. Il la sauve sur la demande de Saint Georges (Jojo pour les intimes), et tombe amoureux…
Auteurs des déjantés Raiju et Raiden, Loïc Sécheresse et Stéphane Melchior-Durand se lâchent encore plus avec Hécate & Belzébuth. Ils créent des personnages complètement fous et imprévisibles (les héros bien sûr, mais aussi les youkis, chiens de Belzébuth un peu bêtes et à mauvaise haleine).
Au scénario, Stéphane Melchior-Durand multiplie les blagues, jeux de mots et gags lestes (« Bénissez-moi mon père parce que j’aime pécher », dit Hécate à un curé). Il enchaîne les épisodes délirants, mis en images par Loïc Sécheresse. Ce dernier oscille entre le noir et blanc et (plus rarement) la couleur, et surtout use d’un trait terriblement détendu, au dynamisme fou. Certains lui reprocheront un flou parfois dommageable au récit, dont la construction aurait pu être plus rigoureuse. Mais on se laisse volontiers emporter par cet humour et cette belle énergie joyeusement entremêlés.
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Encore un baltringue qui a le nez collé sur le Petit monde du Golem de Sfar en oubliant qu’il convient d’être lisible si on veut être lu.
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Encore un baltringue qui a le nez collé sur le Petit monde du Golem de Sfar en oubliant qu’il convient d’être lisible si on veut être lu.
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Ce n’est pas un, mais deux baltringues.
Et lesdits baltringues sont aussi publiés par Joann Sfar, en personne, dans la collection qu’il dirige (Bayou/Gallimard). Aux dernières nouvelles, Joann Sfar trouvait leur travail tout à fait remarquable. On ne peut pas déplaire à tout le monde! -
Ce n’est pas un, mais deux baltringues.
Et lesdits baltringues sont aussi publiés par Joann Sfar, en personne, dans la collection qu’il dirige (Bayou/Gallimard). Aux dernières nouvelles, Joann Sfar trouvait leur travail tout à fait remarquable. On ne peut pas déplaire à tout le monde! -
Hé ho ! Loic secheresse ça n’a RIIIIIIIIEN à voir avec Sfar. Tu vois pas le délice de dégradés numériques ? la légèreté extrême-orientale du stylet ? l’alliance du vide et du baroque? HEIN???
J’ai l’air d’en rajouter, mais ouais, c’est carrément différent, faudrait se pencher un peu sur les dessin pour faire un critique sensée. -
Hé ho ! Loic secheresse ça n’a RIIIIIIIIEN à voir avec Sfar. Tu vois pas le délice de dégradés numériques ? la légèreté extrême-orientale du stylet ? l’alliance du vide et du baroque? HEIN???
J’ai l’air d’en rajouter, mais ouais, c’est carrément différent, faudrait se pencher un peu sur les dessin pour faire un critique sensée. -
La profondeur de l’inculture et la capacité à caricaturer de certain est amusante (bien qu’un peu irritante). Dès que le trait tremble un peu, que le formes ne sont pas fermées, c’est associé à Sfar. Si il y avait eu des hachures on aurait dit Blain.
Ma réponse n’a pas un grand intérêt puisque visiblement les deux premiers intervenant ne semble pas porter un grand intérêt au dessin mais Loïc Secheresse n’est pas un « jeune auteur de bd ». Il a derrière lui une quinzaine d’années de travail d’illustration avant de s’intéresser à la bande dessinée… autant dire qu’il avait peaufiné son style avant de croiser le travail de sfar…
Je n’aurais pas dû répondre mais le fait de voir deux inconnus sortis de nul part sortir leurs vérités et les accompagner de mots comme « baltringue » ça a le don de m’énerver. -
La profondeur de l’inculture et la capacité à caricaturer de certain est amusante (bien qu’un peu irritante). Dès que le trait tremble un peu, que le formes ne sont pas fermées, c’est associé à Sfar. Si il y avait eu des hachures on aurait dit Blain.
Ma réponse n’a pas un grand intérêt puisque visiblement les deux premiers intervenant ne semble pas porter un grand intérêt au dessin mais Loïc Secheresse n’est pas un « jeune auteur de bd ». Il a derrière lui une quinzaine d’années de travail d’illustration avant de s’intéresser à la bande dessinée… autant dire qu’il avait peaufiné son style avant de croiser le travail de sfar…
Je n’aurais pas dû répondre mais le fait de voir deux inconnus sortis de nul part sortir leurs vérités et les accompagner de mots comme « baltringue » ça a le don de m’énerver.
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