Herakles #3
Héraklès est une brute sanguinaire qui s’apprête à devenir un dieu. Un dieu comme en regorge le panthéon grec : une puissance amorale, nombriliste et dévastatrice. Le parfait héros de BD en somme.
Ce troisième et dernier tome commence par un flash-back. Héraklès, paisible, est entouré de sa femme Mégara et de ses enfants. Juste avant l’infanticide puis les douze travaux qui constitueront, tour à tour, son drame et sa pénitence.
Un peu plus décousu que les précédents tomes, ce dernier volet voit s’enchaîner les aventures et les péripéties en négligeant parfois un fil conducteur entre elles. Le va-et-vient constant entre l’humour et la violence – qui constitue la marque de fabrique de la trilogie – continue de fonctionner à merveille même si l’effet de surprise s’est quelque peu émoussé. Toujours aussi puissant, le crayonné colérique et précis d’Édouard Cour fait que l’on referme, malgré tout, le livre avec le sentiment de tenir là une BD de qualité.
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