Par Stefan Astier, sur une idée de Laurent Astier. Treize Etrange, 15€, mai 2011.

A Hollywood dans les années 1910, un père et sa fille cultivent ensemble le goût des roses et de la poésie. Le quotidien dans leur somptueuse propriété va être chamboulé par l’arrivée d’une équipe de cinéma.

Surdouée et excitée – donc très agaçante -, la gamine va s’incruster dans la troupe, perturbant le réalisateur et les acteurs. Et permettant à travers ses interrogations régulières de retracer les débuts du cinématographe en Californie.

Inspiré par une idée de son frère Laurent (à qui l’on doit notamment la belle série policière Cellule Poison), Stefan Astier raconte ici une histoire drôle et futée, qui joue avec le neuvième art et ses personnages. Il plante son récit dans une ambiance chic aux couleurs du western (si,si !), et entraîne son petit monde dans des péripéties loufoques, souvent délectables. Elastique et punchy, son trait prend le même chemin, adoptant ici ou là la folie régnante. On regrettera juste qu’il ne soit pas mis en valeur par un format d’album plus grand, permettant de savourer un peu mieux ses cases colorées et vibrantes.

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