Hope
Hollywoodville, 1940. Mallory Hope, détective privé adepte de magie noire, est chargé d’enquêter sur le kidnapping d’un enfant star. Traumatisé par la disparition de son propre fils, Hope va se jeter à corps perdu dans cette affaire, risquant sa vie et sa santé mentale.
Situant l’action dans un L.A. d’après guerre alternatif, Guy Adams et Jimmy Broxton (Rogue Trooper) font le pari du mélange des genres. Entre le polar noir façon L.A. Confidential, l’horreur et la magie occulte, le cocktail fonctionne. Rappelant furieusement Hellblazer aussi bien par les thèmes que par le style graphique (un noir et blanc puissant), l’album a malheureusement un goût de trop peu. On le referme en voulant en savoir plus. Sur l’univers étrange où la magie fait (presque) partie du quotidien. Sur le passé de Hope et le destin tragique de son fils, évoqué à demi mot. Sur l’entité macabre qui suit le héros torturé comme une ombre maléfique. Sur la guerre cauchemardesque qui semble avoir rendu fou ceux qui l’ont vécu… Par ailleurs, on pourra parfois regretter la frilosité de certaines scènes d’action ou d’horreur.
Hope reste néanmoins une lecture agréable, à déguster sur fond de jazz, une clope au bec et un verre de whisky à la main en attendant une éventuelle suite (le tabac et l’alcool nuisent à la santé, mais la musique reste globalement inoffensive).
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