I like short songs **
Par Olive Booger. L’Employé du moi, 16,90 €, novembre 2011.
Un ado frustré, skater maladroit et légèrement obsédé sexuel. Deux lycéennes désoeuvrées, en pleine quête identitaire, entre peur des garçons et provocation de l’autorité des adultes. Et un marginal alcoolique, assassin de sa famille. Voilà les acteurs de cette tragi-comédie grinçante.
Tour à tour drôle, touchante et pathétique, cette histoire d’ados qui se cherchent (prépubliée sur Grandpapier) lorgne à la fois du côté d’un Daniel Clowes (Ghost World) et des cinéastes Gus Van Sant (Elephant) et Larry Clark (Kids). Mais sans la finesse du premier, ni la vision des deux autres. En effet, on alterne ici entre des scènes réussies (l’école buissonnière des deux filles, pleine de justesse dans la description de l’ennui et du mal-être) et d’autres beaucoup plus poussives (la cavale du petit truand). Si l’idée de croiser les trois parcours était bonne et fait naître quelques situations fortes, le récit pédale un peu dans le vide à mi-parcours, pour s’enfoncer lentement dans le glauque un peu vain, l’atmosphère malsaine étant renforcée par un dessin jouant sur les grimaces et le scato. On referme le livre avec un sentiment mitigé, donc, car si on a entrevu les grandes lignes d’une fiction adolescente prometteuse (bien qu’un peu déjà vue), le résultat global est quelque peu décevant.
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Pas trop d’accord sur les adjectifs glauque et surtout vain. Après ça change de sfar ou michel vaillant, c’est certains. On en reparlera…
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Pas trop d’accord sur les adjectifs glauque et surtout vain. Après ça change de sfar ou michel vaillant, c’est certains. On en reparlera…
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J’ai acheté cette BD par hasard, attiré par le superbe dessin noir et blanc. J’ai ensuite été pris par le récit et n’ai pu me décoller de la BD avant d’avoir fini. On peut lire I like short songs sur plusieurs plans mais impossible de rester indifférent à cette histoire d’ados un peu déboussolés, à la recherche de repères disparus. Le personnage du loser-tueur, le seul adulte parmi les personnages principaux est pathétique et donne au récit un suspens permanent jusqu’à la scène de dénouement final.
Bref une BD que je recommande aux amateurs de récits puissants et ancrés dans notre époque.
AB -
J’ai acheté cette BD par hasard, attiré par le superbe dessin noir et blanc. J’ai ensuite été pris par le récit et n’ai pu me décoller de la BD avant d’avoir fini. On peut lire I like short songs sur plusieurs plans mais impossible de rester indifférent à cette histoire d’ados un peu déboussolés, à la recherche de repères disparus. Le personnage du loser-tueur, le seul adulte parmi les personnages principaux est pathétique et donne au récit un suspens permanent jusqu’à la scène de dénouement final.
Bref une BD que je recommande aux amateurs de récits puissants et ancrés dans notre époque.
AB
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