Par Ko Jin-Ho. Kami, 6,95 €, le 27 mai 2009 (tome 3 le 8 juillet 2009).

L’été, c’est la saison des blockbusters au cinéma! Un scénario simple mais qui se tient, beaucoup d’action, d’effets spéciaux et des personnages charismatiques. La recette paraît simple mais le dosage n’est pas à la portée de tous. Seulement, quand on a pas 100 millions de dollars à claquer dans une pellicule, la bande dessinée prends le relais. Surtout quand celle-ci vient d’Asie.

Jack Frost est donc une super-production de phylactères au pitch original et propice à d’épiques scènes d’action. Joo Noah est une jeune fille entrant au lycée d’Amityville. À peine s’installe-t-elle sur sa chaise d’écolière qu’elle est… décapitée! Encore lucide pour quelques minutes, Noah assiste médusée à un combat de titans opposant deux étudiants aux pouvoirs destructeurs. Elle ferme alors les yeux… et se réveille à l’infirmerie de l’école. En effet, Noah ne peut mourir… puisqu’elle est déjà morte! Amnésique, Noah se trouve en fait dans un monde situé entre celui des mortels et l’au-delà. Amityville est ainsi une sorte de purgatoire où s’affrontent quatre lycées rivaux. Mourir à Amityville ne peut ainsi mener à l’au-delà, c’est un « game over » définitif ! Mais Noah et une « Miror Image », une immortelle… déjà morte! Curieuse situation pour une jeune fille qui sera désormais protégée par un psychopathe portant l’uniforme même de la mort: Jack Frost…

Véritable feu d’artifice visuel à la mise en scène ultra dynamique, Jack Frost est un pur moment de jouissance graphique démarrant sur les chapeaux de roues ! Entres étudiants psychopathes, tueurs en série, monstres, fantômes, le cocktail fonctionne à plein régime pour un spectacle pop corn des plus réjouissants. À siroter en faisant la queue devant votre cinéma préféré, entre une projection de Transformers 2 et Gi-Joe !

Kara

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