J’aime pas les gens qui se prennent pour… **
Par Florence Cestac. Hoëbeke, 10,50 €, le 17 septembre 2009.
Dans la série des « J’aime pas » des éditions Hoëbeke, on avait déjà lu notamment « la chanson française » par Luz ou « les fumeurs » par Charb. Cette fois, c’est Florence Cestac qui s’y colle, déroulant une série de strips en dix cases sur ces hommes et ces femmes qui se vantent, pètent plus haut que leur cul ou veulent attirer une attention qu’ils ne méritent pas.
De « l’ado qui se prend pour une boule de souffrance » au « mec qui se prend pour le nouveau paysan », en passant « la fille qui se prend pour l’apothicaire de service », l’auteure du Démon de midi enchaîne les caricatures avec un bonheur mitigé. Ses sujets d’étude sont en effet souvent bien trouvés et bien troussés, et feront sourire tout un chacun, qui reconnaîtront, sous les dessins dynamiques et immédiatement attachants, leur soeur, leur voisin ou leur mari. Mais l’absence de chute forte laisse en suspens la plupart des strips, qui ne sont finalement plus que des accumulations de gentilles moqueries que des véritables gags. On sourit donc régulièrement, mais on se lasse assez vite.
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J’ai écrit un petit commentaire sur un site consacré à l’actualité de la BD, uniquement en réaction au titre de ce livre. Je trouve un peu prétentieux de faire un livre qui s’appelle « J’aime pas les gens qui se prennent… », cela veut dire que l’auteure (car il s’agit d’une femme) se situe au-dessus de ceux qu’elle croque, ce qui signifie un certain dédain de sa part.
Depuis, j’ai pu feuilleter ce livre en librairie, et je dois reconnaitre qu’il est plutôt amusant et bien observé, donc finalement j’en conseillerai plutôt l’achat. -
J’ai écrit un petit commentaire sur un site consacré à l’actualité de la BD, uniquement en réaction au titre de ce livre. Je trouve un peu prétentieux de faire un livre qui s’appelle « J’aime pas les gens qui se prennent… », cela veut dire que l’auteure (car il s’agit d’une femme) se situe au-dessus de ceux qu’elle croque, ce qui signifie un certain dédain de sa part.
Depuis, j’ai pu feuilleter ce livre en librairie, et je dois reconnaitre qu’il est plutôt amusant et bien observé, donc finalement j’en conseillerai plutôt l’achat.
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