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3 Comments

Jeu d’ombres #1

23 septembre 2016 |
SERIE
Jeu d'ombres
ALBUM
Gazi ! - 1
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
14.95 €
DATE DE SORTIE
21/09/2016
EAN
2344003568
Achat :

Dans la banlieue de Lyon, le jeune Cengiz fête sa licence en droit en aidant des petits dealers à échapper à la police, en jouant les médiateurs pour désamorcer une possible émeute, en draguant une jolie blonde, et en pensant à son frangin, truand notoire retenu dans les geôles turques. Il a plus d’une corde à son arc, Cengiz, notamment le respect des différentes communauté de sa cité et alentour, et de la suite dans les idées. Mais comment espérer s’en sortir et améliorer la vie des jeunes de son quartier, quand l’ombre de son frère plane partout autour de lui ?

jeu_dombres_image1Loulou Dedola, musicien (groupe RCP), romancier et touche à tout, sait de quoi il parle. Les banlieues, l’Afrique, les trafics, les petits dealers et les vrais méchants, il les a fréquentés. C’est pour cela que son scénario respire le vrai. Mais il est aussi un débutant en bande dessinée, et ce n’est pas parce qu’on a des choses à raconter qu’on sait forcément le faire, en cases et en bulles. Après une première incursion totalement ratée malgré une idée intéressante (419 African Mafia), son nouveau projet tient mieux la route, notamment grâce à des personnages forts et un rythme efficace, oscillant entre moments de tension extrême et scènes plus posées. Toutefois, certaines situations paraissent trop écrites et romanesques, dénotant de façon gênante avec le parti pris réaliste de l’ensemble. Même chose pour les dialogues, un peu marqués années 80 : « pélo », « lardus », un « inspecteur » ça n’existe plus… Heureusement, le dessin de Merwan fait plus que sauver les meubles, dans un lavis d’aquarelles superbe, magnifiant un trait à la fois fin, expressif et musclé.

Au final, en voulant en faire trop et ajouter de la dramaturgie là où il n’y en avait guère besoin, ce premier tome d’un diptyque déçoit un peu. La promesse était peut-être trop belle, car on espérait lire un équivalent des séries Engrenages ou The Wire en version banlieue lyonnaise. On n’y est pas encore, mais on garde un petit espoir pour le second volume…

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Commentaires

  1. LOULOU DEDOLA

    Cher Benjamin Roure,
    j’ai bien lu votre critique.
    Je vous invite à séjourner aux Minguettes, à Vaulx-En-Velin ou à Saint Fons.
    À Lyon en banlieue Est notamment on dit Lardu, Pélo surtout ceux qui n’étaient pas encore nés en 1980 !
    Je suis catégorique vous vous trompez et c’est très gênant pour un critique.
    Ce qui est encore plus gênant c’est votre ton péremptoire.
    En ce qui concerne les OPJ le terme n’est pas encore descendu dans la rue.
    A Lyon les gones disent même les « Insses » diminutif d’inspecteur.
    Même les policiers quand ils se présentent utilisent encore ce terme.
    Comprenez que je trouve totalement injuste cette partie de votre critique.
    Mais peut-être êtes vous vous aussi un débutant.
     » On garde un petit espoir pour la critique du second tome », ptdr comme disent les petits au quartier.
    Allez sans rancune chacun son boulot mais attention quand même à ce type d’erreur qui discrédite l’ensemble de votre article.
    LOULOU DEDOLA

  2. Benjamin Roure

    merci pour ces précisions. et merci de l’invitation à Saint-Fons. mea culpa sur le vocabulaire, même si je ne pense pas me tromper sur toute la ligne, après vérification (car non je ne débute pas). Pardon pour l’injustice donc. En revanche, ça ne change rien au fait que plusieurs éléments de dramaturgie, hors dialogues disons, nuisent au parti pris réaliste de l’ensemble. mais moi aussi, j’ai bon espoir pour le second tome !
    à bientôt

  3. LOULOU DEDOLA

    Bravo pour l’humilité de votre mea-culpa.
    J’en prends acte.
    A bientôt.

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