Jungle sort du giron de Gallimard
La maison d’édition Jungle reprend son indépendance et quitte le groupe Gallimard, révèlent Les Echos.
Fondé par Moïse Kissous, Jungle est peu à peu devenue un bulldozer de la bande dessinée d’humour. Principalement grâce à la juteuse licence Simpson. Dans son catalogue, on trouve aussi Vie de merde, Moi, président, Scènes de ménage, Le Club des 27 #1 – Amy Winehouse, Caméra Café ou Gangs – Les Pink Panthers. En 2003, l’éditeur s’était associé avec Casterman, au sein d’une société à 50/50. Mais avec le rachat de Flammarion, propriétaire de Casterman, par Gallimard l’an dernier, Jungle avait fait partie de la corbeille de mariée.
Seulement voilà, Gallimard n’a jamais caché vouloir réduire son endettement, suggérant aussi pouvoir se séparer de certains actifs. C’est donc le cas avec Jungle, dont Moïse Kissous, via sa société d’édition Steinkis (qui publie aussi des BD, sous ce nom, mais aussi sous le label de comics Atlantic BD), a repris le total contrôle. Le montant de l’affaire n’a pas été dévoilé, mais ce qui est sûr, c’est que la manne des Simpson et les plus de 5 millons d’euros de chiffre d’affaires (5,5 millions en 2012) n’entreront plus dans les comptes de Gallimard.
Source : Les Echos
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D »un autre coté, Gallimard est le prestigieux éditeur de la Pléiade, et dispose d’un fonds importants de littérature du XXème siècle. Donc je comprends que cela les gêne d’avoir récupéré des BD populaires comme celles de Jungle. Jungle doit se prononcer entre jingle et djeunn, je suppose? Je vois souvent leurs albums dans les hypermarchés que je fréquente, mais assez rarement dans les bonnes librairies BD où je vais m’alimenter en beaux livres…
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