Junk #2 **
Par Brüno et Nicolas Pothier. Treize étrange, 13 €, le 13 janvier 2010.
Suite et fin de ce western crépusculaire, qui sonne le glas de la carrière de brigands de ses personnages. Ces braqueurs sur le retour sont usés, bedonnants, rhumatisants, mais le barbu Hank Williams a décidé de les réunir pour retrouver l’hypothétique trésor des sudistes. Et aussi pour démasquer le traître qui se trouve parmi son groupe de vieux potes. Sauf que rien ne va se passer comme prévu, et la promenade de santé se transforme rapidement en marche funèbre.
Le premier volume alliait humour bon enfant et intrigue basée sur des mensonges et des non-dits. Mais il frustrait un poil, par un certain manque d’originalité. Hélas le second volume confirme les impressions initiales : au départ, on a plaisir à suivre les déambulations vaines de cette attachante bande d’ex-bandits de grand chemin, mais les rebondissements – aussi spectaculaires qu’ils soient – ne parviennent pas à convaincre et à apporter le petit plus. Les deux tomes de Junk se laissent donc lire agréablement, grâce notamment au dessin toujours percutant de Brüno (Biotope, Commando colonial…) et aux dialogues de Nicolas Pothier (Ratafia). Mais jamais la série ne décolle vraiment, et se tire définitivement une balle dans le pied avec un twist final vraiment bizarre.
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Monsieur,
Je me permets de réagir à votre article avec lequel je ne peux être qu’en total désaccord tant votre manque d’analyse est criant.
Je lis dans votre papier « humour bon enfant »… Où avez-vous vu dans JUNK de l’humour plein de candeur ? J’y vois, au contraire, un humour cynique, noir et percutant. Mais nous n’avons sans doute pas le même sens de l’humour…
Vous dites ressentir dans JUNK « un certain manque d’originalité ». – un comble pour quelqu’un qui aligne les lieux communs comme d’autres enfilent des perles ! – Il y a dans JUNK une grande originalité formelle, justement. Mais peut-être que les notions de narration, de structure, de découpage, de traitement et de genre vous sont tellement étrangères que vous êtes incapable de les appréhender… Permettez-moi de vous dire que si vous pensez que l’originalité d’un récit de bande dessinée ne se mesure qu’au regard de son sujet, vous risquer de passer à côté d’un bon nombre de choses dans votre vie de lecteur !
D’après vous, « la série se tire une balle dans le pied ». En quoi ? On aimerait bien le savoir.
A part le plaisir de faire un bon mot, qu’entendez-vous par là ?Enfin, vous avez vu un « twist final vraiment bizarre ». Moi, je vois surtout un « critique » BD qui n’ayant visiblement rien compris préfère penser que les auteurs sont des incapables plutôt que de se questionner sur leurs intentions…
Pour moi, votre article est soit d’une maladresse consternante de médiocrité soit d’une mauvaise foi confondante ! Comme vous ne pouvez pas objectivement dire que JUNK est une mauvaise BD, vous écrivez donc qu’elle se lit « agréablement » grâce « notamment » (à qui d’autre ?!?) au « dessin de Brüno » et aux « dialogues de Nicolas Pothier ». Ouf ! JUNK, c’est bof, mais c’est bien quand même !
Je ne remets pas en cause votre droit à ne pas aimer un album, mais dans ce cas, argumentez un minimum au lieu d’aligner à l’emporte pièce des phrases toutes faites qui ne veulent rien dire. Etre critique de bandes dessinées, ce n’est pas se cantonner à dire « j’aime » ou « j’aime pas », c’est aussi et surtout être capable d’analyser et d’argumenter sur le fond et la forme de l’œuvre que l’on présente… Sinon, autant rester assis au comptoir du Café du Commerce à parler de la sélection de l’équipe de France !
Bien à vous,
Frédéric Mangé,
éditeur de JUNK -
Monsieur,
Je me permets de réagir à votre article avec lequel je ne peux être qu’en total désaccord tant votre manque d’analyse est criant.
Je lis dans votre papier « humour bon enfant »… Où avez-vous vu dans JUNK de l’humour plein de candeur ? J’y vois, au contraire, un humour cynique, noir et percutant. Mais nous n’avons sans doute pas le même sens de l’humour…
Vous dites ressentir dans JUNK « un certain manque d’originalité ». – un comble pour quelqu’un qui aligne les lieux communs comme d’autres enfilent des perles ! – Il y a dans JUNK une grande originalité formelle, justement. Mais peut-être que les notions de narration, de structure, de découpage, de traitement et de genre vous sont tellement étrangères que vous êtes incapable de les appréhender… Permettez-moi de vous dire que si vous pensez que l’originalité d’un récit de bande dessinée ne se mesure qu’au regard de son sujet, vous risquer de passer à côté d’un bon nombre de choses dans votre vie de lecteur !
D’après vous, « la série se tire une balle dans le pied ». En quoi ? On aimerait bien le savoir.
A part le plaisir de faire un bon mot, qu’entendez-vous par là ?Enfin, vous avez vu un « twist final vraiment bizarre ». Moi, je vois surtout un « critique » BD qui n’ayant visiblement rien compris préfère penser que les auteurs sont des incapables plutôt que de se questionner sur leurs intentions…
Pour moi, votre article est soit d’une maladresse consternante de médiocrité soit d’une mauvaise foi confondante ! Comme vous ne pouvez pas objectivement dire que JUNK est une mauvaise BD, vous écrivez donc qu’elle se lit « agréablement » grâce « notamment » (à qui d’autre ?!?) au « dessin de Brüno » et aux « dialogues de Nicolas Pothier ». Ouf ! JUNK, c’est bof, mais c’est bien quand même !
Je ne remets pas en cause votre droit à ne pas aimer un album, mais dans ce cas, argumentez un minimum au lieu d’aligner à l’emporte pièce des phrases toutes faites qui ne veulent rien dire. Etre critique de bandes dessinées, ce n’est pas se cantonner à dire « j’aime » ou « j’aime pas », c’est aussi et surtout être capable d’analyser et d’argumenter sur le fond et la forme de l’œuvre que l’on présente… Sinon, autant rester assis au comptoir du Café du Commerce à parler de la sélection de l’équipe de France !
Bien à vous,
Frédéric Mangé,
éditeur de JUNK
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