La Contessa #1 °
Par Herval et Crisse. Drugstore, 11,50 €, 24 août 2011.
Elle est belle, italienne et extraordinairement souple. Et en plus, elle est richissime. Un bon parti ? Certainement, mais il faut savoir qu’elle est aussi une cambrioleuse hors pair, qui signe ses vols (d’oeuvres d’art notamment) d’un flacon de parfum à son surnom : la Contessa. On retrouve cette jolie blonde sur un paquebot de luxe, théâtre d’une partie de poker de haut vol, avec à la clef un pactole de 15 millions de dollars, en liquide. Une cible parfaite pour la monte-en-l’air ?
Entre Ocean’s Eleven et Haute Voltige, la nouvelle série de Crisse (Kookaburra, Atalante…) joue dans la cour d’Hollywood, pour une histoire glamour et bling-bling à souhait. Hélas, dès les premières pages, on est confronté à une enfilade de situations incohérentes, de dialogues vulgaires et de clichés. On serait prêt à passer outre, le rythme étant franchement enlevé et la ligne claire classique d’Herval (Tiffany) plutôt agréable. Mais c’est au niveau du scénario que le bât blesse. Car l’équipe d’escrocs veut échanger les faux billets (qui sont exhibés à la vue de tous, pour le show) par les vrais billets et les faire disparaître dans un spectaculaire coup d’éclat. Or, jamais on ne saura comment ils ont mis la main sur le vrai cash, et, même s’ils l’avaient récupéré, qu’avaient-ils besoin de l’échanger ? Bref, cet ahurissant coup monté ne tient jamais la route, et la chute – qui aurait pu être amusante – se pose alors comme la cerise ridicule sur un gâteau boursoufflé. Loin d’être le casse du siècle, La Contessa est le ratage de la rentrée.
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