Alors que l’épidémie de Covid-19 sévit toujours en France et dans le monde, et que la plupart des rassemblements de plus de 1000 personnes se voient interdits, le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, dont la prochaine édition devait se tenir fin janvier, annonce « la création d’un diptyque ».

Deux festivals au lieu d’un seul alors ? Oui et non. Le Festival d’Angoulême annonce qu’un premier temps aura bien lieu aux dates initialement prévues (28 au 31 janvier), à la fois sur place à Angoulême et avec des « réalisations hors les murs ». Le second temps, en « présentiel », sera programmé dans la période printemps-été, avec du public « en escomptant un assouplissement des règles sanitaires actuelles ».

Les prochaines semaines verront les organisateurs du festival rencontrer les différents acteurs et intervenants pour peaufiner un nouveau programme. Si on veut spéculer, on peut imaginer un temps de janvier célébré par des expos à Angoulême et surtout ailleurs, une petite programmation jeunesse pour les scolaires de la région, des débats sur le statut d’auteur, et pourquoi pas des journées professionnelles, même si les éditeurs étrangers seront sûrement absents. Et surtout, une remise de prix. Avant de retrouver les dizaines de milliers de personnes habituelles, quelques mois plus tard, sous un soleil printanier. On croise les doigts.