Par Karl T. et Damien Marie. Vents d’Ouest, 9,95€, le 15 juin 2011.

A New York à la fin des années 30, le jeune Anthon’ grimpe les échelons au sein de la Mafia. Il veille scrupuleusement sur Anne, son amour de jeunesse, terriblement maltraitée par la vie – après avoir eu un enfant d’un viol, elle est devenue junkie. Mais le caïd prometteur est convoité par plus gros poisson que lui, et sa bien-aimée sert à le faire chanter…

La Poussière des anges est la suite de La Cuisine du diable, qui nous plongeait dans l’enfance peu reluisante des deux héros. Nul besoin toutefois d’avoir lu la série pour s’intéresser au sort de ces personnages plongés dans un monde cruel. Le scénariste Damien Marie leur offre peu d’espoir, ajoutant au sordide une bonne dose de noirceur.

Parfois un peu confus, son récit est mis en image par Karl T. Agréable et sensuel, le dessin de ce dernier souffre toutefois du même défaut: on se mélange parfois les pinceaux quant aux actions en cours, et l’on doit repartir quelques pages en arrière afin de vérifier que la femme représentée est bien Anne, tant les ressemblances sont fluctuantes.

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