Par Marion Montaigne. Bayard, 10,90€, le 2 septembre 2010.

Question bestioles, elle est incollable. Auteure d’un hilarant blog scientifique, Tu mourras moins bête, Marion Montaigne ausculte la vie des animaux dans La Vie des très bêtes. Le premier tome était hilarant, le deuxième est désopilant.

La formule est identique: en fiches de deux pages -exceptionnellement plus, lorsqu’un schéma corporel est nécessaire-, la jeune femme décrit sur un mode humoristique les caractéristiques de la coccinelle, de la méduse ou du scorpion.

On apprend ainsi que le crapaud accoucheur mâle porte ses oeufs pendant trois mois (« Fini les déplacements à cheval ! »), que le sanglier se régale en gloutonnant un lombric ou un rat, ou que l’origine des taches du panda est bien peu orthodoxe (voir ci-contre).

On pense à La Hulotte, délicieuse revue axée sur la nature, et on s’esclaffe de bon coeur en lisant cette accumulation de gags, malgré des chutes inégales. Le trait de Marion Montaigne bondit avec vigueur et ironie au fil de vignettes colorées, ravissant les petits comme les grands.

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