La Voie du sabre #1 **
Par Federico Ferniani et Mathieu Mariolle, d’après le roman de Thomas Day. Glénat, 14,95 €, le 6 mars 2013.
La voie du sabre, c’est le chemin de vie que s’est choisi Miyamoto Musashi. Doté d’un caractère aussi bien trempé que la lame de son sabre magique, ce samouraï sans maître se met au service d’un seigneur sanguinaire, pour enseigner au fils de celui-ci sa philosophie de l’existence et ses secrets de combattant. Le jeune garçon va donc apprendre la vie à la dure, les serments qui forgent un homme, les légendes qui font espérer, mais va surtout découvrir les vraies motivations de son géniteur…
En adaptant le roman de Thomas Day, influencé notamment par des films de sabre virils comme Baby Cart, Mathieu Mariolle offre au texte d’origine un superbe théâtre visuel et pyrotechnique, plutôt qu’un scénario dense et complexe. Il ne brosse que par petites touches le portrait de son héros bourru et sûr de lui, révélant peu à peu son passé et ses motivations. Et laisse ainsi la place à des séquences ultra spectaculaires, souvent sanguinolentes. Au dessin, Federico Ferniani montre une belle ligne classique extrêmement détaillée (parfois jusqu’à la confusion), avec des décors fouillés et des visages marqués. Il est soutenue par le graphisme chatoyant Mikaël Bourgouin et Yann Tisseron, le temps de deux parenthèses narratives.
L’ensemble se présente donc comme un divertissement convaincant, une histoire pas forcément très subtile par rapport à son potentiel romanesque, mais qui séduit, pour peu qu’on ne soit pas réfractaire aux récits de samouraï, par son beau dessin néo-classique et ses moments de bravoure.
Achetez-le sur Fnac.com
Achetez-le sur Amazon.fr
Achetez-le sur BDFugue.com
Publiez un commentaire