Lady Elza **
Par Philippe Wurm et Jean Dufaux. Glénat, 13,50€, le 31 août 2012.
Elle est légère et séduisante, Elza. Souris piquante et fascinante, cette femme divorcée prend un amant sans se soucier de sa maîtresse acerbe. Et tape dans l’oeil d’un vieil Anglais excentrique.
Lequel, justement, voudrait l’introduire dans un club hors du commun, fréquenté par des gentlemen auxquels sont arrivées des aventures extraordinaires. Seulement, pour l’intégrer, Elza doit réussir une épreuve : rapporter la montre du poète Bob Byron, qui habite un village fantôme, surgi du passé…
Scénariste ultra productif d’ouvrages inégaux (Murena, Barracuda, Double Masque, Jessica Blandy, Saga Valta…), Jean Dufaux se lance ici dans une fantaisie amusante, hommage mêlé à Agatha Christie et Blake & Mortimer. Joliment dessinée par Philippe Wurm, adepte d’une ligne claire franco-belge classique et fluide, son héroïne virevolte agréablement au gré de péripéties assez attendues. Mais, comme l’ensemble des protagonistes de cet album, elle manque de chair, de saveur. Lady Elza reste donc un exercice de style certes plaisant, mais un peu court.
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