L’Assassin qu’elle mérite #1 ***
Par Yannick Corboz et Wilfrid Lupano. Vents d’Ouest, 13,50 €, le 22 septembre 2010.
Vienne, au tournant du XXe siècle, est agitée par des peintres voulant faire sécession avec un art engoncé dans ses contraintes formelles et commerciales. Mais deux riches oisifs se moquent de cette initiative, car ils veulent aller plus loin et créer une oeuvre d’art vivante, façonner le destin d’un individu quelconque pour qu’il devienne une personne hors du commun : un criminel, à lâcher dans les pattes d’une société de classes prête à imploser. Ils jettent leur dévolu sur un pauvre fils d’ouvrier et lui ouvrent les portes du vice…
Voilà un premier volume prometteur. L’ambiance d’une Vienne 1900, un brin fantasmée, est plus que séduisante, surtout sous le trait de Yannick Corboz (Célestin Gobe-la-lune), à la fois sensuel et dynamique, son encrage laissant vivre le crayonné. Les personnages du nanti décadent, de la pute au (pas si) grand coeur et du jeune naïf manipulé sont des archétypes solides sur lesquels Wilfrid Lupano (Alim le tanneur, L’Ivresse des fantômes) bâtit une intrigue qui devrait se révéler de plus en plus sombre. Dommage néanmoins que le format de 56 pages ne laisse le temps aux auteurs que de planter le décor… et de frustrer le lecteur. Car si l’idée de traiter le crime comme une forme d’art est intéressante, et qu’on s’enthousiasme rapidement pour cette histoire au rythme impeccable, on aurait préférer se plonger dans un album au plus long cours. Aaaah, format, quand tu nous tiens… !
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Le dessin de cet album est effrayant, c’est raté à un point! On a souvent l’impression d’avoir à faire à du mauvais travail d’amateur, et l’encrage cache-misère est ridicule.
Pour le scénario, ce n’est guère mieux, rien ne fonctionne, et l’idée de traiter le crime comme une forme d’art avait déjà été traitée, mais là de manière magistrale, par Fabien Velhmann dans Green Manor (avec en plus un vrai dessinateur, et pas des moindre, Bodart, un virtuose).
Bref, Vents d’ouest arrive après la bataille avec un produit médiocre, comme du faux Coca leader price. -
Le dessin de cet album est effrayant, c’est raté à un point! On a souvent l’impression d’avoir à faire à du mauvais travail d’amateur, et l’encrage cache-misère est ridicule.
Pour le scénario, ce n’est guère mieux, rien ne fonctionne, et l’idée de traiter le crime comme une forme d’art avait déjà été traitée, mais là de manière magistrale, par Fabien Velhmann dans Green Manor (avec en plus un vrai dessinateur, et pas des moindre, Bodart, un virtuose).
Bref, Vents d’ouest arrive après la bataille avec un produit médiocre, comme du faux Coca leader price. -
Oh, damn it! But where are you put your eyes ! Unfucklievable !
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Oh, damn it! But where are you put your eyes ! Unfucklievable !
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