L’Autoroute sauvage #1
Du monde d’avant, il ne reste plus grand-chose. Des ruines, quelques animaux, une poignée d’humains. Dans cette France post-apocalyptique, certains se regroupent en clans et tapent sur tout ce qui bougent. D’autres, comme Mo, chasseur hors pair, avancent en solitaire. Quand Mo, la brute épaisse et taiseuse, sauve Hélène des mains de brigands hirsutes, c’est un couple atypique et contradictoire qui se forme, pour prendre la direction de ce qui reste de Paris et tenter de sauver la jeune soeur d’Hélène, kidnappée quelques mois plus tôt.
Adaptée d’un roman d’anticipation de Julia Verlanguer de 1976 (qui signait à l’époque Gilles Thomas), au titre franchement daté, cette Autoroute sauvage est un récit classique de survie post-apocalyptique comme il y en eut pléthore par la suite, de Mad Max à La Route. Rien de bien transcendant dans cette version à peine modernisée, mais un début de trilogie honnête et correctement réalisé, avec des personnages archétypaux (la brute au grand coeur, le curé illuminé, les bad boys devenus vraiment sauvages…), naviguant dans un univers hostile qui ne l’est pas moins. Le dessin du Chinois Zhang Xiaoyu est dynamique et attachant à défaut d’être vraiment léché, mais remplit son office dans le cadre posé, celui d’un divertissement de SF qui privilégie l’efficacité et l’adrénaline.
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