Le Bleu est une couleur chaude ***
Par Julie Maroh. Glénat, 14,99€, le 1er avril 2010.
Clémentine, 16 ans, est une adolescente ordinaire, qui découvre sa sensualité et « fréquente » un garçon de son âge. Un jour, dans la rue, elle éprouve un véritable coup de foudre pour une jeune femme aux cheveux teints en bleu.
Un peu plus tard, elle la retrouve par hasard, et ne peut plus nier ses sentiments. Elle est attirée par les filles en général, et par Emma en particulier. Commence alors pour elle un apprentissage à la fois difficile et lumineux, celui d’une sexualité épanouie, baignée d’amour, et de la difficulté de faire accepter sa différence. Car ses parents et ses camarades de classe ont tendance à la rejeter plutôt qu’à la comprendre…
En sélection officielle à Angoulême, cet album touche par sa sincérité. Il aborde un sujet épineux en toute délicatesse. Julie Maroh opte pour un usage limité de la couleur, qui met en valeur son trait sensible. On regrette toutefois un léger excès de pathos dans le récit – l’une des jeunes filles connaît un sort funeste, et sa compagne raconte sa vie -, qui apitoie le lecteur probablement plus qu’il n’était nécessaire.
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Lu il y a quelques semaines… Je ne lui trouve pas tant de pathos que cela. A bien y réfléchir, elle n’est pas plus excessif qu’un « Brokeback mountain ». Mon seul regret, le trait qui je ne trouve pas « au niveau » du scénario. Un album « bonne surprise » en ce qui me concerne.
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Lu il y a quelques semaines… Je ne lui trouve pas tant de pathos que cela. A bien y réfléchir, elle n’est pas plus excessif qu’un « Brokeback mountain ». Mon seul regret, le trait qui je ne trouve pas « au niveau » du scénario. Un album « bonne surprise » en ce qui me concerne.
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Un dessin amateur qui n’arrive jamais à émouvoir.
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Un dessin amateur qui n’arrive jamais à émouvoir.
Commentaires