Le Casse – La Grande Escroquerie ***
Par Christophe Quet et Fred Duval. Delcourt, 13,95 €, le 25 août 2010.
Londres, 1977. La capitale anglaise est agitée : la Reine se prépare à célébrer son jubilé, les Sex Pistols à enflammer la Tamise le temps d’un concert, tandis que le chômage atteint des records et que la violence règne partout. C’est ce moment que choisissent des parrains de la drogue de la French Connection pour conclure un gros deal sur les docks désertés par la police, trop occupée à chasser les punks et à protéger les gentils citoyens. Mais évidemment, rien ne va se passer comme prévu…
Excellente idée que celle de Fred Duval de mettre en scène un braquage du magot de la drogue dans ce beau et sordide décor. Il brosse en quelques pages, efficaces et documentées, l’Angleterre de ces années-là, un pays plongé dans le marasme social, dont la musique punk n’est qu’une des manifestations. Son récit multiplie les points de vue et les allers-retours temporels, pour former un compte à rebours palpitant vers la nuit fatidique. Nombreux, ses personnages sont pourtant bien campés, avec une mention spéciale au capitaine de la brigade fluviale, figure conservatrice typique, qui n’en est pas à une contradiction près. L’ambiance rock’n’roll est palpable à chaque instant, notamment grâce au trait nerveux de Christophe Quet, beaucoup plus lâché et volontairement sale que sur Travis ou Hauteville House. Après Diamond, Le Troisième Jour et Soulman, encore une belle réussite de la série-concept de David Chauvel.
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La Grande Escroquerie ce sont ces séries à la chaine qu’impose Delcourt, il réinvente la taylorisation dans un domaine qui devrait etre artistique et qui devient pathetique. De plus Christophe Quet n’a aucun talent, il suffit d’ouvrir n’importe quel Hauteville House pour s’en apercevoir.
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La Grande Escroquerie ce sont ces séries à la chaine qu’impose Delcourt, il réinvente la taylorisation dans un domaine qui devrait etre artistique et qui devient pathetique. De plus Christophe Quet n’a aucun talent, il suffit d’ouvrir n’importe quel Hauteville House pour s’en apercevoir.
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