À Stockholm, deux chanteuses pop sont enlevées coup sur coup, dans une mise en scène macabre: des runes peintes sur les murs avec du sang. Une inspectrice fonceuse est sur l’affaire, mais elle patauge. Jusqu’à ce qu’elle soit contactée par un archéologue obsédé par les créatures surnaturelles, trolls et compagnie…

Ce qui démarre comme un – énième – polar nordique se transforme rapidement en thriller fantastique, mélangeant une intrigue glauque dans un décor familier avec le folklore scandinave qu’il l’est finalement beaucoup moins. Le second tome devra confirmer, car pour l’instant le doute subsiste sur la solidité d’un album dont les seules surprises tiennent dans les dernières pages, et qui n’hésite pas à balancer des grandes images sordides pour réveiller le lecteur. Entre des personnages caricaturaux (l’inspectrice célibataire et allumeuse, le commissaire ronchon, l’universitaire torturé…) et un dessin pas toujours bien posé, ce premier volume est un peu maladroit mais réussit à susciter l’intérêt dans sa dernière partie (intrigante dernière image…). À voir, donc, mais on doute qu’en un seul tome tout soit vraiment résolu de manière satisfaisante.


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