Le Chant des souliers rouges #1-6
Kimitaka est un lycéen qui a une vie en apparence ordinaire. Mais il est rongé par le mal de vivre. Après les moqueries incessantes de ses camarades, il rentre dans une dépression qui dure tout le collège et qui lui fait arrêter ce qu’il aimait alors plus que tout : le basket. Le Chant des souliers rouges commence par sa renonciation et sa volonté de jeter sa passion en même temps que ses chaussures de sport. Mais au même moment, une jeune fille au parcours sensiblement similaire veut également se séparer de ses chaussures de flamenco et de son goût pour cette danse andalouse. Après discussion autour de leur situation commune, ils se promettent d’échanger leur passe-temps favori en s’échangeant leurs souliers…
Le temps passe, et le jour où Kimitaka revoit par hasard cette fille, celle-ci s’est réellement mise au basket. Peut-être serait-il pour lui aussi temps d’honorer sa promesse et d’enfin arriver à reprendre en confiance en lui ?
Autrice touche à tout déjà connue en France pour les émouvants My girl et Un bus passe, Mizu Sahara est une mangaka à suivre. Prépubliée dans des magazines aux publics variés au Japon, elle a la capacité à tracer des ponts entre les genres en se centrant sur l’humain et les sentiments. Sans être niais, ni trop féminin, ni trop masculin, le propos est universel et vise juste grâce à une narration raffinée.
En prenant sous son aile des jeunes écrasés par les exécrations humaines, Le Chant des souliers rouges tente de leur faire retrouver goût à la vie. Aidée par un graphisme au trait sensible qui porte les émotions, cette série traite des violences scolaires, mais aussi de la différence, de l’acceptation et de la construction de soi. Sans lourdeur, mais avec chaleur et délicatesse.
TETSUGAKU LETRA © 2011 Mizu SAHARA/SHOGAKUKAN
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Tout à fait le genre de manga que j’aime !
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