Le Dahlia noir
C’est un sanglant sac de noeuds que doit démêler Bucky, policier/boxeur amateur de Los Angeles. Avec son collègue Lee, il enquête sur la mort ultra violente d’Elizabeth Short, une jeune femme mi-actrice mi-prostituée, bientôt surnommée « le dahlia noir ».
Creusant ce cas jusqu’à l’obsession, les deux hommes développent une amitié passionnée, basée sur une admiration mutuelle. Bucky tombe amoureux de l’ambiguë Kay, qui partage la vie de Lee. Pendant ce temps, le mystère du Dahlia noir s’épaissit, une jeune et séduisante héritière s’invite dans le lit du héros, qui découvre parallèlement la face obscure de son partenaire…
C’est évidemment un immense défi que se sont jeté les auteurs de cette adaptation. Pour transposer sans le neutraliser le grand roman noir de James Ellroy, le scénariste Matz a collaboré avec le réalisateur américain David Fincher (Seven, Fight club, The Social Network) — qu’il voyait alors pour les besoins de l’adaptation du Tueur. Même s’il l’allège considérablement, forcément, leur travail commun parvient à ne pas affadir la trame originale. Au dessin, Miles Hyman fige un brin cette histoire nerveuse, mais lui confère aussi une grande élégance, une noirceur lumineuse. Ce trio inattendu réussit ainsi un conte urbain et troublant, gorgé de violence et de sentiments exacerbés.
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