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Le Dernier Atlas #1

18 mars 2019 |
SERIE
Le Dernier Atlas
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
24.95 €
DATE DE SORTIE
15/03/2019
EAN
2800171162
Achat :

le_dernier_atlas_image1Ismaël est un truand, un peu à l’ancienne. D’origine algérienne, il est charismatique et gère d’une main ferme un business de machines à sous clandestines à Nantes. Un soir, le patron du gang revient d’exil sans prévenir et tout dégénère. Ismaël va devoir répondre aux nouvelles exigences du patron, qu’il lui révèle lors d’une virée en Algérie : trouver de l’uranium pour des terroristes. Au même moment, d’étranges phénomènes se déroulent non loin : des nuées d’oiseaux se rassemblent sans raison dans le désert, puis une forme inconnue émerge de nulle part. Et Ismaël a une forme de choc émotionnel et mystique. Il sait alors qu’il va devoir mettre la main sur un robot géant, un de ceux que la France a conçus pour reconstruire après la Seconde Guerre mondiale, mais qui ont été mis au rebut après un accident nucléaire, justement en Algérie…

Entre polar, science-fiction et réflexion historique, Le Dernier Atlas se pose comme un projet hors norme. Par son ampleur d’abord : trois tomes de 200 pages, pour une saga qui prend donc le temps de creuser trajectoires individuelles et décor historico-politique. Par sa cible ensuite : bien qu’ambitieux et subtil, le scénario se veut grand public, grâce à des personnages solidement campés, des dialogues bien tournés, des références historiques accessibles. Et le dessin est aussi pour beaucoup dans la réussite du projet. Hervé Tanquerelle (Groenland Vertigo) a adopté une ligne plus réaliste qu’à l’accoutumée, tout à fait énergique et convaincante, qui offre une grande lisibilité à l’ensemble. Le design des robots imaginé par Fred Blanchard est là aussi extrêmement séduisant, tout en rouages et acier d’après-guerre. Enfin, c’est dans le rythme global que les scénaristes Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval font mouche : leurs chapitres sont courts et nerveux, gérant parfaitement l’équilibre entre action et construction de l’univers. Au final, on dévore ce gros pavé avec un plaisir sans cesse croissant, dans une frénésie parfois proche des séries télé les plus accrocheuses, avec cette satisfaction supplémentaire de pouvoir s’attarder sur des planches, idéalement mises en couleurs par Laurence Croix.

Cela fait longtemps qu’une série n’avait pas rassemblé autant de qualités narratives et visuelles, dans un registre tout public. Le Dernier Atlas fera date, ne passez pas à côté.

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