Le Festival d’Angoulême 2012 se dévoile
C’est parti. Le compte à rebours avant le 39e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) est lancé. Il aura lieu du 26 au 29 janvier 2012 et commence à se dévoiler.
La tête d’affiche de l’édition 2012 du Festival d’Angoulême sera bien entendu Art Spiegelman, lauréat du Grand Prix l’an dernier, et donc président de cette 39e édition. L’auteur de Maus et fondateur de la revue Raw se verra consacrer une large exposition, riche de plus de 200 originaux (lire aussi notre guide de lecture). À noter que son épouse Françoise Mouly (éditrice et directrice artistique du New Yorker) sera l’invitée d’une rencontre internationale.
Bonne nouvelle, on se replongera dans l’oeuvre d’un autre éminent membre de l’académie des Grands Prix d’Angoulême, Fred. L’incomparable créateur de Philémon, qui a fêté ses 80 ans cette année, sera au centre d’une exposition hommage. Côté expo, on arpentera également les chemins communs à la BD et à l’art contemporain, avec un focus sur le travail de Hervé di Rosa, peintre de la Figuration libre et co-fondateur du Musée des arts modestes de Sète. Autre exposition aux frontières de la bande dessinée, celle du Tampographe de Vincent Sardon.
Le FIBD affirmera par ailleurs sa vocation internationale, avec une nouvelle exploration du 9e art asiatique (après notamment Hong Kong l’an dernier) : celui de Taiwan. On se penchera aussi sur la création espagnole, à travers le travail d’une quinzaine d’auteurs, dont Ana Miralles, Juanjo Guarnido, Carlos Gimenez, ou Miguelanxo Prado. Plus au Nord, on se dirigera vers la Suède et une exposition collective autour de l’oeuvre de l’écrivain et dramaturge August Strindberg. Enfin, à l’heure où l’Union Européenne traverse une grave crise autour de sa monnaie unique, le Festival a commandé à une cinquantaine d’auteurs de toute l’Europe un travail en bande dessinée, montrant leur vision concrète de la construction européenne. Notons aussi que les rencontres internationales proposeront à nouveau un joli plateau, avec Chris Ware, Charles Burns, Joanna Hellgren, Javier Mariscal, Antonio Altarriba…
Un trophée inédit
Nouveauté cette année, la création d’un prix Fauve du polar, parrainé par la SNCF. Un espace lui sera dédié. Pour les enfants, l’univers choisi cette année est celui de l’Ours Barnabé de Philippe Coudray. Au chapitre des événements, on attend notamment un spectacle symphonique du compositeur-arrangeur Jean-Claude Vannier, illustré sur scène par Aude Picault. De leur côté, les Requins Marteaux et leur principal animateur Franky Baloney donneront deux alléchantes conférences sur « l’histoire d’une ascension sans ascenseur »…
Une dernière précision : divers concours sont d’ores et déjà ouverts. Celui de la BD scolaire, parrainé par Pénélope Bagieu; celui de la Révélation Blog; ainsi que Anim’ ton fauve, qui consiste à réaliser un petit film à partir du petit chat mascotte du Festival, créé par Lewis Trondheim.
Images © A. Spiegelman/Flammarion – Fred/Dargaud – V.Sardon – L.Trondheim/9e Art +
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oh là, et bien à part l’exposition-hommage à Fred (plus que justifiée!), il n’y a pas grand chose qui justifie le déplacement si vous voulez mon avis.
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Bin non, on ne le veut pas, justement.
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Pourquoi? Vous n’aimez pas la liberté d’expression? Seriez vous ayatollah sur votre bateau?
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