Le Fils de l’ours père ***
Par Nicolas Presl. The Hoochie Coochie, 20 €, mai 2010.
Un chasseur tue un ours. Puis découvre qu’il laisse un ourson orphelin. Il l’adopte et l’élève, comme son propre fils. Finalement, la bête grandit paisiblement avec sa nouvelle famille et se produit au cours de spectacle de rue fort apprécié. Mais un jour, l’instinct sauvage rejaillit et l’animal attaque un enfant. Son père adoptif est jeté en prison, tandis qu’on lui coupe une patte. Réconforté par sa mère d’adoption, il finit par l’enfanter. Quelques mois plus tard, le père sort de geôle…
Totalement muet, ce long récit en bandes dessinées possède une impressionnante force d’évocation. Tout passe par les regards, les postures, les angles choisis, le rythme de l’enchaînement des cases. Le travail de Nicolas Presl évoque la peinture (dans la forme comme dans le fond, d’ailleurs, un de ses personnages devenant peintre), avec ses faciès et ses corps déformés, son trait acéré toujours en mouvement, et n’a donc pas besoin de mots pour faire passer les émotions les plus simples ou les plus fortes, de la tendresse à l’ennui, en passant par l’effroi ou le dégoût. À la fois simple et très riche, son histoire avance tel un conte. C’est celle d’une vie, d’une différence, d’une résistance, d’une envie. Un superbe album, qui hypnotise autant qu’il remue, sélectionné à juste titre pour le prochain Festival d’Angoulême.
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C’est LA bd que j’ai préféré cette année. J’espère que Nicolas Presl ne repartira pas les mains vides d’Angoulême.
Par contre c’est le deuxième article Bodoï que je lis cette semaine où je relève une erreur dans le résumé du scénario: ici « l’animal tue un homme » est faux, il arrache une oreille à un enfant d’un coup de patte et cet enfant réapparaît adulte plus tard dans le récit. Attention, on pourrait croire que les chroniqueurs lisent les livres en diagonale et cela peut décrédibiliser leur avis! -
C’est LA bd que j’ai préféré cette année. J’espère que Nicolas Presl ne repartira pas les mains vides d’Angoulême.
Par contre c’est le deuxième article Bodoï que je lis cette semaine où je relève une erreur dans le résumé du scénario: ici « l’animal tue un homme » est faux, il arrache une oreille à un enfant d’un coup de patte et cet enfant réapparaît adulte plus tard dans le récit. Attention, on pourrait croire que les chroniqueurs lisent les livres en diagonale et cela peut décrédibiliser leur avis! -
« on pourrait croire que les chroniqueurs lisent les livres en diagonale »
mais non, même pas en diagonale, ils ne les lisent pas du tout…
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« on pourrait croire que les chroniqueurs lisent les livres en diagonale »
mais non, même pas en diagonale, ils ne les lisent pas du tout…
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Ce n’était qu’ironique, je ne voulais pas vous blesser.
Rassurez-vous, je ne confonds pas Bodoi et Actuabd (notez que quand François Boudet parle d’un livre sur Actuabd, il l’a lu puisque c’est lui qui l’édite).
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Ce n’était qu’ironique, je ne voulais pas vous blesser.
Rassurez-vous, je ne confonds pas Bodoi et Actuabd (notez que quand François Boudet parle d’un livre sur Actuabd, il l’a lu puisque c’est lui qui l’édite).
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Benjamin, sur cette page -> http://www.bodoi.info/critiques/2010-12-08/le-bleu-est-une-couleur-chaude/40617 Il est dit que l’héroïne rencontre Emma lors d’une manif, ce qui est une erreur aussi. Celle-ci est anodine, je l’ai évoquée seulement pour illustrer ce que je disais plus tôt ici: éviter qu’on vous dénigre.
Bonne continuation à vous tous -
Benjamin, sur cette page -> http://www.bodoi.info/critiques/2010-12-08/le-bleu-est-une-couleur-chaude/40617 Il est dit que l’héroïne rencontre Emma lors d’une manif, ce qui est une erreur aussi. Celle-ci est anodine, je l’ai évoquée seulement pour illustrer ce que je disais plus tôt ici: éviter qu’on vous dénigre.
Bonne continuation à vous tous
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