Le Fils de Rembrandt ***
Par Robin. Sarbacane, 19,50€, le 13 octobre 2010.
C’est un gamin vif et facétieux, entre le Petit Nicolas et Pico Bogue (d’Alexis Dormal et Dominique Roques, chez Dargaud). Titus évolue à Amsterdam au XVIIe siècle, où son quotidien est assez riche. Et pour cause: il est le fils du peintre Rembrandt…
On suit le garçonnet sur une longue période, de ses 4 ans à sa mort prématurée en 1668. Entre temps, on observe les difficultés sentimentales, pécuniaires et administratives de son géniteur, devenu veuf. Séducteur impétueux, Rembrandt séduit d’abord la nourrice de Titus, puis la servante. Et vit dans le péché, au grand dam de l’Eglise.
Le jeune héros est le témoin de la vie de l’artiste, qu’il ne comprend pas toujours. Il vit aussi la sienne propre, se prenant d’affection pour sa cousine Magdalena et l’épousant, malgré sa situation financière difficile.
Robin dépeint cette jeune existence d’un trait vivant, délibérément « brouillon » et proche du croquis. On dévore ce pavé (290 pages) rythmé, baigné d’une jolie tendresse pour son principal protagoniste. Et qui, au passage, saisit diablement bien une époque révolue.
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