Le Labyrinthe de Kamilée
Depuis l’enfance, Kamilée est sourde. C’est handicapant, mais cela n’empêche pas la jeune fille de communiquer avec ses proches. En particulier avec son grand-père, qui a pris soin d’elle et l’a formée pour s’occuper, comme lui, d’oiseaux. Davantage qu’avec ses parents, couple immature et porté sur la boisson.
Le vieil homme et Kamilée travaillent ensemble dans une oisellerie à satisfaire les désirs volatils de clients amoureux des plumes. Un « régulier », le puissant Ruben, soulève bien des questions : et s’il mangeait tout simplement les « patéchassiers » trop souvent commandés ?
La Finlandaise Kati Kovács signe ici un conte d’une poésie rare. D’un trait inventif et burlesque, elle creuse le sentiment d’exclusion familiale — plus que sociétale mais aussi la tendresse. Tout en tissant un suspense tout droit sorti d’un polar, qui vire à la saga familiale pleine de rebondissements. Etranges et captivants, ce Labyrinthe et son héroïne happent le lecteur rapidement, très sûrement.
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