« Le Rêve de Jérusalem »
DES LARMES ET DU SANG
Foutre dieu, marre de ces épées qui perforent sans verser une goutte de sang, de ces honnêtes pendus dont la langue toute gonflée ne sort jamais de la bouche. La guerre, la mort, ce n’est pas ça. Mais des torses qui s’ouvrent sous l’acier, des chairs qui carbonisent sous la flamme. Sur un scénario halluciné de Philippe Thirault, Lionel Marty dessine une croisade maculée de fantastique où chevaliers et mercenaires partent bouffer de l’Arabe et tout ce qui se trouvera sur leur passage. Le tout évidemment au nom de Dieu. À côté, Les Tours de Bois-Maury du pourtant rugueux Hermann, c’est carrément la comtesse de Ségur (Le Rêve de Jérusalem # 1 La Milice sacrée, Dupuis, 13 euros, le 3 janvier).
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