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Le Syndrome d’Abel #1 °

25 novembre 2008 |

syndrome_abel_couv.jpgnon.jpgPar Richard Marazano, et Xavier Dorison. Glénat, 13 €, le 26 novembre 2008.

Prenez d’un côté un auteur affûté (Richard Marazano, co-auteur avec Jean-Michel Ponzio du Complexe du Chimpanzé et de Genetiks), et de l’autre un scénariste ayant largement fait ses preuves (Xavier Dorison co-signe Long John Silver, W.E.S.T. ou Le Troisième Testament). Laissez infuser, secouez un peu, et vous aurez toutes les chances d’obtenir un album efficace. En théorie seulement. Car malgré cette réunion de talents, la sauce ne prend pas avec Le Syndrome d’Abel.

Le Abel du titre est un homme brisé : il a perdu sa fille et se retrouve en plein divorce. Il lui arrive pourtant pire, puisqu’il meurt dans un accident. Et se réveille sept ans plus tard, après un coma probablement provoqué par un empoisonnement…

Trop classique, le trait de Richard Marazano peine à emporter l’adhésion. Et, malgré une certaine ambition et l’ombre tutélaire d’Alfred Hitchcock (convoquée par une allusion à La Mort aux trousses), la narration se révèle confuse et peu fluide – en particulier lors d’une scène d’action souterraine très alambiquée. Une déception.

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Commentaires

  1. Dire que j’aurai pu passer à côté de cette BD (merci à mon libraire) !
    Même si ce premier tome installe l’intrigue, on est vite sous l’emprise de l’incroyable retour d’Abel Weiss parmi les vivants. Mais Abel n’est pas un super héros, c’est un homme comme tout le monde. Il souffre et il a sa propre peine, celle d’avoir perdu sa fille d’un cancer.
    Ce tome 1 est d’une qualité rare pour le lancement d’une série. Dorison a l’habitude de signer des scénarii exemplaire me direz-vous, mais là c’est encore au dessus !
    Je ferai moins d’éloges au dessin de Marazano, mais c’est un style nerveux, brouillon et efficace pour « Le Syndrome d’Abel ». Cela ajoute de l’intensité et un poids à l’intrigue.
    Cette BD ne vous laissera pas sans réflexion et vous posera certainement question. Celui qui peut en deviner la fin est très fort !

  2. Dire que j’aurai pu passer à côté de cette BD (merci à mon libraire) !
    Même si ce premier tome installe l’intrigue, on est vite sous l’emprise de l’incroyable retour d’Abel Weiss parmi les vivants. Mais Abel n’est pas un super héros, c’est un homme comme tout le monde. Il souffre et il a sa propre peine, celle d’avoir perdu sa fille d’un cancer.
    Ce tome 1 est d’une qualité rare pour le lancement d’une série. Dorison a l’habitude de signer des scénarii exemplaire me direz-vous, mais là c’est encore au dessus !
    Je ferai moins d’éloges au dessin de Marazano, mais c’est un style nerveux, brouillon et efficace pour « Le Syndrome d’Abel ». Cela ajoute de l’intensité et un poids à l’intrigue.
    Cette BD ne vous laissera pas sans réflexion et vous posera certainement question. Celui qui peut en deviner la fin est très fort !

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