L’Encre du passé ***
Par Maël et Antoine Bauza. Dupuis/Aire libre, 15 €, le 7 juin 2009.
L’art de la calligraphie, et par extension de la peinture, n’est pas qu’une simple technique de pinceau. Dessiner un mot ou un arbre sur le papier doit signifier et exprimer quelque chose. C’est ce que démontre le maître calligraphe errant Mohitsu à la jeune teinturière Atsuko, dans un Japon médiéval de toute beauté.
Voilà une belle histoire d’apprentissage et de transmission. L’apprentissage d’un art et d’un métier, mais aussi d’un regard sur la vie. La transmission d’un savoir-faire et d’un amour pour le monde et ses habitants. L’histoire d’Antoine Bauza, (auteur jeunesse amoureux du Japon) tout en ayant évidemment une forte résonnance nippone, a ceci d’universel qu’elle pourrait être transposée à différents lieux et époques et porter un sens proche: il faut rester à l’écoute des autres mais aussi des rêves. Aussi sensibles et émouvantes et que les mots et les gestes des personnages, les aquarelles de Maël (Dans la colonie pénitentiaire, Les Rêves de Milton…) illuminent le récit. Et rendent à merveille sa tonalité poétique. Un livre beau et simple comme un haïku.
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