Par Antoine Aubin, Etienne Schréder et Jean Van Hamme. Dargaud/Blake et Mortimer, 14,50€, le 26 novembre 2010.

Sale temps pour les hommes épris de justice. Car, épaulé par un ancien nazi, Olrik fait encore la nique à Blake et Mortimer. Les voilà en Grèce, sur les traces des trente deniers de Judas, un trésor ésotérique qu’il faut éloigner des mains malintentionnées…

Ce deuxième épisode complète une aventure classique et de bonne tenue, débutée par feu René Sterne et sa femme Chantal De Spiegeleer, qui avait terminé l’album. Cette fois, Antoine Aubin – aidé par Etienne Schréder pour terminer l’album dans les temps – s’attelle au dessin. Aidée par un découpage carré et pédagogique, sa ligne claire colle sans encombre à ces péripéties délectables.

Au scénario, Jean Van Hamme semble s’amuser comme un gamin. Loin des facilités et redondances de Lady S. ou Wayne Shelton, il semble galvanisé par les contraintes de la série et l’ombre d’Edgar P. Jacobs. Il tente ici ou là quelques blagues (ses protagonistes grecs s’appellent Daskalidès ou Léonidas, du nom de chocolatiers belges populaires). Toujours vaillants, ses héros nous entraînent dans un récit délicieusement bavard et daté.

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