Les Chroniques de Groom Lake
On le sait, les États-Unis dissimulent ce qu’ils savent sur l’existence des extraterrestres. Les petits gris, les blobs du cosmos, les E.T. qui veulent téléphoner maison, ils les cachent. Sous terre, forcément. Dans un désert, assurément. Du côté de Roswell, Nevada, pour faire simple. C’est là, en effet, que Karl est conduit pour embrasser une dernière fois son père. Père qui a été enlevé par des aliens voilà des années, qui a fait l’objet de différents tests invasifs de leur part et est devenu, disons, visqueux. Mais Karl va aussi faire l’objet de toutes les attentions, car son ADN intéresse au plus haut point le gouvernement.
Sorti aux États-Unis en 2009, Les Chroniques de Groom Lake n’arrivent que maintenant parmi nous et la bonne nouvelle, c’est qu’elles n’ont pas trop vieillies. Sur un scénario potache de Chris Ryall, Ben Templesmith (Wormwood, Choker, Bienvenue à Hoxford…) développe son univers de choses suintantes et luminescentes avec énormément d’humour. Les personnages, qu’ils soient humains ou non, rivalisent de bêtise et/ou de bonnes vannes, et on ne s’ennuie pas au fil de cette aventure tordue sans queue ni tête. On ne décolle pas non plus bien au-dessus de la pochade fantastique, mais ce n’est pas le but. Donc si vous aimez les histoire d’extraterrestres et les blagues un peu grasses, ces Chroniques-là feront leur office.
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