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L’âge d’or des comics (1938-1955) © Panini.
DAREDEVIL CRAVATÉ
« Les auteurs de mangas ont consigné de proscrire tout flash-back » raconte Farid Boudjellal dans BoDoï hors série 15 (qui sort à la mi-juillet avec des informations exclusives sur un grand de la BD qui vont en en laisser beaucoup sur les fesses). On peut en déduire que L’Âge d’or, un Daredevil de derrière les fagots, n’a aucune chance de séduire le public nippon.
Le scénariste Brian M. Bendis a en effet mitonné une histoire se déroulant aux trois âges de la BD. L’âge d’or (1938-1955, lancement des héros Marvel), l’âge d’argent (à partir des années soixante, renaissance des héros DC) et la période contemporaine.
Le scénariste Brian M. Bendis a en effet mitonné une histoire se déroulant aux trois âges de la BD. L’âge d’or (1938-1955, lancement des héros Marvel), l’âge d’argent (à partir des années soixante, renaissance des héros DC) et la période contemporaine.
L’âge d’argent des comics,(à partir de 1960) © Panini.
Alex Maleev, au dessin, utilise pour chaque période la technique de l’époque. Les séquences de l’âge d’or sont simplement encrées en noir et blanc, celles de l’âge d’argent sont colorisées avec en fond les points des grosses trames de l’époque, et l’on retrouve les planches habituelles de Maleev lorsqu’il traite les séquences contemporaines. Résultat, nul besoin d’indiquer les sauts d’une époque à l’autre, le lecteur les identifiant immédiatement grâce aux changements graphiques.
Trouvant sans doute cela trop simple, Bendis s’offre en prime quelques flash-backs à l’intérieur de chaque séquence. Évidemment, il lui fallait trouver un scénario malin pour soutenir cette construction sophistiquée. Bendis imagine donc qu’à l’âge d’or du comic, Batman envoie au pénitencier de Rykers Island Mister Bont, le parrain d’Hell’s Kitchen, le quartier dont le justicier aveugle assure la protection. Mister Bont y passe l’âge d’argent et lorsqu’il sort, aujourd’hui, décrépi mais toujours enflé de haine, il va réaliser son rêve : faire tomber l’élégant avocat Matt Murdock dans un piège, le torturer puis le livrer aux passants peu recommandables d’Hell’s Kitchen, ligoté, en sang, sa chemise ouverte laissant apercevoir son costume de Daredevil.
L’Âge d’or est, hélas, un des derniers récits de Daredevil imaginés par Bendis et illustrés par Maleev. On n’est pas près de les oublier.
DAREDEVIL # 11 : L’Âge d’or par Alex Maleev et Brian M. Bendis, 100% Marvel, Panini, 10 euros.
Trouvant sans doute cela trop simple, Bendis s’offre en prime quelques flash-backs à l’intérieur de chaque séquence. Évidemment, il lui fallait trouver un scénario malin pour soutenir cette construction sophistiquée. Bendis imagine donc qu’à l’âge d’or du comic, Batman envoie au pénitencier de Rykers Island Mister Bont, le parrain d’Hell’s Kitchen, le quartier dont le justicier aveugle assure la protection. Mister Bont y passe l’âge d’argent et lorsqu’il sort, aujourd’hui, décrépi mais toujours enflé de haine, il va réaliser son rêve : faire tomber l’élégant avocat Matt Murdock dans un piège, le torturer puis le livrer aux passants peu recommandables d’Hell’s Kitchen, ligoté, en sang, sa chemise ouverte laissant apercevoir son costume de Daredevil.
L’Âge d’or est, hélas, un des derniers récits de Daredevil imaginés par Bendis et illustrés par Maleev. On n’est pas près de les oublier.
DAREDEVIL # 11 : L’Âge d’or par Alex Maleev et Brian M. Bendis, 100% Marvel, Panini, 10 euros.
La période contemporaine des comics © Panini.
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Batman?… ou ça? lapsus ? pinaille? whisky? Alzheimer ? fatigue? laxisme? mépris? relecture? enfin… voyons…malgré tout l’article n’est pas mal tourné
sans rancune
a+
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