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VOUS CONNAISSEZ PAS RAOUL ?
35 pages pour un Cauvin ! Spirou consacre la plus grand partie de son numéro du 8 novembre 2006 à célébrer le plus prolifique des scénaristes de Dupuis et d’ailleurs. Et a eu la bonne idée de le faire interviewer par les héros de ses principales séries. De quoi mieux connaître Raoul.
Extraits
LE PSY : Votre métier n’a jamais été un frein à vote vie sociale ?
– Jamais. Sauf peut-être le jour où j’ai annoncé que mon prochain héros exercerait le délicat métier… de fossoyeur. La rédaction a cru un moment que j’avais la maladie d’Alzheimer !
Ça vous arrive souvent de braver les tabous ?
– Le cimetière, la guerre, l’hôpital… J’ai toujours choisi des situations qui, à première vue, n’avaient rien de drôle. Ce qui est excitant, quand on est scénariste, c’est de voir jusqu’où le public voudra bien vous suivre !
CEDRIC : Tu voulais faire quoi plus tard quand t’avais mon âge ?
– Tu jures de ne pas rigoler ?
Promis !
– Je voulais devenir marchand de glaces et rouler dans une camionnette qui fait de la musique.
PIERRE TOMBAL : Vous les voulez comment vos funérailles ?
– Je compte me faire incinérer.
C’est une blague ?
– Non. Si l’on devait m’inhumer, je me retournerais tellement dans ma tombe que je pourrais labourer le cimetière…
SAMY : Hé… A force de te moquer d’Al Capone et de ses hommes, t’as dû avoir quelques démêlés avec la Mafia, non ?
– Jamais ! Par contre j’ai eu quelques ennuis avec la censure française…
A cause de l’alcool ?
– Même pas ! Figure-toi que Les Gorilles et le Roi Dollar ont été censurés pendant des années en France parce qu’on y traitait du thème de la corruption dans une bande dessinée pour la jeunesse… Du coup, les Français venaient en Belgique pour acheter l’album !
POJE : Dîtes donc, vous avez une belle descente, vous ! J’espère que vous n’êtes pas venu en voiture…
– Il paraît que 40 % des accidents sont provoqués par l’alcool. Ça veut dire que 60 % sont provoqués par des buveurs d’eau !
Ça doit être ça l’humour belge. La suite dans l’hebdomadaire Spirou #3578 du 8 novembre (2,30 euros). Pour en savoir encore plus sur Raoul Cauvin, une seule adresse, BoDoï 61 qui, en mars 2003, lui consacra 9 pages gâchées serrées. Un record pour une interview toujours pas battu au numéro 102 (qui vient de sortir).
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