Les Enfants de la colère #1
C’est la guerre : la Confédération exploite les mines du sud de la planète Aegis et écrase la population locale. Et ce, grâce à des « mechas » perfectionnés, pilotés par des soldats aguerris. Mais dans le camp des opprimés, la résistance s’organise. Avec audace et intelligence. Elle bricole ainsi ses propres exosquelettes robotisés et les fait piloter par ceux qui sont nés un pad entre les mains : des enfants, choisis pour leur soif de vengeance car ils ont perdu un proche dans le conflit.
Classique et efficace. Le scénariste barcelonais Damián (GenPet) opte pour un décor familier de tout amateur de science-fiction, y ajoute des figures robotiques là aussi bien éprouvés, mais change un peu le regard en se plaçant à hauteur d’enfant. Pas de surprise, ça fonctionne, avec beaucoup de rythme et des sentiments exacerbés, au fil de scènes d’action musclées et de moments dialogués plus calmes permettant de construire l’univers. Le dessin de Nico Naranjo remplit lui aussi le cahier des charges, dans un style très agréable, entre le design manga et la BD jeunesse moderne influencée par l’indé – avec, en sus, une débauche de couleurs bien équilibrée. Résultat, on ne s’ennuie pas une seconde à la lecture de ce premier tome (sur deux), même si on regrette un certain manque d’originalité.
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