« LES ENFANTS DU CRÉPUSCULE »
JOLIS MONSTRES À L’ITALIENNE
Les Humanos nous promettaient (BoDoï 95, p. 17) d’ouvrir de nouveaux chemins au merveilleux. Avec Les Enfants du crépuscule, le pari est largement tenu. Deux enfants se rendent à la grande ville pour y retrouver leur aîné qui tente sa chance comme poète. Ils tombent en pleine campagne électorale. Son enjeu : le sort des « monstres », mutants en tous genres, qui servent de main-d’œuvre bon marché. Alice est très inquiète car les oreilles de son petit frère poussent en pointe. Aurait-il été mordu par un loup-garou ? La ville, surprenante, les héros, complexes, jamais où on les attend, tout séduit dans cette série qui montre une fois de plus la puissance de ces auteurs italiens qui viennent enrichir les catalogues franco-belges (#1 : Peur sur la ville, par Marco Nizzoli et Massimo Semerano, 12,90 euros).
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