Les Fleurs de la mer Égée #1-2
Planète Plus, RMC Découverte, Nationnal Geographic… Nombreuses sont les chaînes de télé disponibles en France parlant du monde et de son histoire. Parfois, celles-ci nous proposent même des docu-fictions mélangeant personnages fictifs, événements historiques, géographie réelle afin de convier le spectateur à une jolie balade exotique. Le but n’est pas toujours de développer une aventure riche en péripéties, mais plutôt de jouer les touristes par procuration. Et c’est un peu le concept de ce manga pas franchement épique, mais assurément sympathique et dépaysant.
Dans l’Italie du XVe siècle, nous suivons la douce croisière de jeunes filles ayant chacune un but précis. Lisa est une fille de riche marchand, amoureuse d’exotisme, qui rêve de voir en vrai les paysages lointains dont on lui parle tant. Elle trouvera l’excuse parfaite pour partir en voyage en la personne de Olha, une jeune fille de de Qirim (l’actuelle Crimée) à la recherche de sa sœur. Toutes les deux vont alors partir sur la mer Égée à la découverte de contrées magnifiques et romanesques !
La première chose qui frappe à la lecture de ce manga, c’est son côté extrêmement documenté. Nourriture, architectures, mœurs, géopolitiques, costumes, tout est décrit avec une minutie telle qu’on a l’impression de parcourir un documentaire très (trop?) riche en informations, bien plus qu’une épopée… Et c’est le but avoué de l’auteur Hinoshita Akame, qui annonce en postface, dés le premier volume, qu’il n’arrivera rien de fâcheux à nos héroïnes (la série se termine en trois tomes).
La conclusion s’impose donc d’elle-même : Les Fleurs de la mer Égée est un manga au récit tout doux, ludique, enjoué, certes trop ronronnant pour les fans d’aventure, mais passionnant pour les amateurs d’histoire qui ne rechignent pas devant une belle fiction incroyablement bien documentée ! Un titre assurément atypique par rapport à ce qu’on peut attendre du genre. Mais pourquoi pas ?
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