Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 22, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

15 Comments

Les Mystérieuses Cités d’or #1 *

15 avril 2013 |

picto-critique-V3-1les_mysterieuses_cites_dor_couvPar Bernard Deyriès et Thomas Bouveret d’après Scott O’Dell. Kazé Manga, 8,99 €, le 20 mars 2013.

Qui ne connaît pas Les Mystérieuses Cités d’or ? Déjà trente ans que le dessin animé a été créé et l’aura de cette série en 39 épisodes n’a jamais faibli. On est en 1932, à Barcelone, aux côtés d’Esteban, un jeune garçon surnommé « l’enfant du soleil ». Il va voyager vers le Nouveau Monde dans l’espoir de retrouver son père. Il se fera rapidement deux amis qui deviendront ses compagnons de voyage. Ensemble, ils se lanceront à la recherche des légendaires cités d’or.

Ce qui choque le plus à la lecture de cette adaptation en manga, c’est le rythme effréné auquel se déroule l’histoire. Alors qu’on est censé pouvoir maîtriser globalement sa lecture, la bande dessinée nous prend de vitesse et enchaîne les événements comme des perles, à une cadence folle ! Musique, générique, voix et bien entendu mouvement et couleur de la série originelle nous manquent… les_mysterieuses_cites_dor_imageLa chose la plus intéressante et la mieux construite dans l’ouvrage est sans aucun doute le petit documentaire final — tout en couleurs — qui rappellera des souvenirs aux fans de la première heure, et apprendra plein de choses aux plus jeunes. L’ensemble se révèle finalement et malheureusement très fade, et n’apporte pas grand-chose à la série originelle.

Bien que respectant le cahier des charges de l’adaptation, le dessin est un peu trop simpliste. Avec un auteur et deux assistants, on s’attendait à quelque chose de plus abouti et captivant. Quatre tomes sont encore prévus pour clôturer l’adaptation de cette première saison. Avec son prix élevé, ses pages couleurs d’introduction franchement pas folichonnes et sa trop grande précipitation, ces Cités d’or-là sont loin d’être indispensables. En revanche, une version restaurée et en haute définition de la première saison animée est sortie le 3 avril. En plus du dessin animé, le coffret comprend de nombreux bonus, n’hésitez donc pas à y jeter un œil. Enfin, la deuxième saison a débuté le 7 avril sur TF1, espérons qu’elle saura convaincre enfants et adultes, comme ce fut le cas voilà 30 ans !

© Thomas Bouveret / KAZE SAS © MOVIEPLUS

Achetez-le sur Fnac.com
Achetez-le sur Amazon.fr
Achetez-le sur BDFugue.com

Commentaires

  1. wawa

    Avis très dur! Trop dur même! On ne peut pas donner 1 sur une adaptation manga qui respecte au moins l’histoire originale! CA n’a pas de sens! C’est également noter la série originale d’un côté. De plus, Rémi, tu n’a même pas expliqué que cette adaptation est pour faire découvrir aux plus jeunes les cités d’or, et tu l’a analysé comme si c’était uniquement pour les fans de la première heure. Encore une chose, le scénario a été respecté et on ne peut pas mettre 1 sur 4 pour le scénario originale. Un 2 sur 4 : j’aurais dit ok, pourquoi pas… Mais un 1 sur 4 : c’est très dur… surtout quand animeland le note 4 sur 6,récemment le zero yen le note 5 sur 6, le figaro le note 3 sur 4 et manga sanctuary 4 sur 6…

    Très très dur qui ne reflète en rien l’impartialité de cette notation…

    Pas étonnant de ta part Rémi…

  2. Zouzou

    Une notation un peu dure quand même…
    Je l’ai lu et contrairement à la critique de Remi… Tout n’est pas à jeter… Le 1 est un peu dure pour ce que ce manga propose.
    Je dirais que le critique a été déçu par le travail fournie.

    « Le dessin est un peu trop simpliste » : Pas d’accord! Le dessin original l’était mais pas celui de l’adaptation qui fait même plus japonais que les japonais

  3. @wawa : Pour moi une adaptation qui ne fait que respecter l’original n’a pas beaucoup plus de sens… A quoi bon faire une adaptation totalement fidèle, d’autant plus si elle ne colle pas au support choisi ? L’histoire est certes respectée, mais elle est expédiée à une vitesse folle et bien mal présentée pour qu’elle nous fasse réellement voyager ! On dit au revoir à l’habillage sonore, à la touche picturale et l’aspect contemplatif de la série qui étaient, à mon sens, 3 des 4 points forts des Cités d’Or… Pour ce qui est du rythme, notez que chaque volume de 160 pages doit retranscrire environ 3 heures de dessin animé. Un sacré challenge !
    Sinon, non, je n’ai pas analysé ce volume comme si c’était « uniquement pour les fans de la première heure », mais comme l’adaptation du dessin animé qui sert de référence (ce que l’on fait généralement dans le cas d’une adaptation…). La note reflète donc l’intégralité du livre et le contexte dans lequel il est publié. Pour ce qui est de l’impartialité de la note, je mets au défi n’importe quel critique d’y arriver… Chaque chronique est simplement l’avis argumenté d’une personne à un moment donné.
    Pour l’anecdote, avant l’écriture définitive de ma chronique, j’ai fait lire cette adaptation à deux autres personnes… Un adulte qui n’avait pas vu la série animée, un enfant dans le même cas. Si le premier l’a lu en diagonale avant de s’attarder sur les bonus, le second a préféré faire ses devoirs plutôt que d’aller plus loin que le troisième chapitre (Véridique ! Et c’est pourtant un fervent amateur de BD et de dessin animé)…

    @Zouzou : le dessin « qui fait même plus japonais que les japonais » ? Qu’est-ce qu’un dessin japonais ? Si c’est un dessin en noir et blanc avec des personnages aux grands yeux et des décors minimalistes… je suis plutôt d’accord =). Et puis bon, en quoi le fait que le dessin soit plus « japonais que japonais » le rend réussi ? Enfin, il faut garder en tête que le graphisme d’un dessin animé et celui d’une bande dessinée ne sont forcément pas du même niveau. Les contraintes qu’imposent les techniques d’animation ne sont pas comparables à celles du manga.

  4. Tatiana06000

    Arf… Je suis d’accord avec une ou deux choses sur cette critique mais pas sur le reste.

    « Ce qui choque le plus à la lecture de cette adaptation en manga, c’est le rythme effréné auquel se déroule l’histoire » : C’est vrai, je suis d’accord mais d’un point de vue du nombre de volume consacré, c’est logique et attendu.
    « Bien que respectant le cahier des charges de l’adaptation, le dessin est un peu trop simpliste.  » : C’est là que je ne suis pas d’accord, les dessins sont bien amené, vivant et respectant le cahier des charges… Une question de point de vue sans doute.

    « Avec un auteur et deux assistants, on s’attendait à quelque chose de plus abouti et captivant. » : Encore une fois Remi, tu te trompes, un manga doit amener la vitesse et surtout la sobriété dans le dessin. Un manga comme Kaiji qui scénaristiquement est une tuerie mais au niveau du dessin n’est pas terrible en ait un exemple.

    « La note reflète donc l’intégralité du livre et le contexte dans lequel il est publié. » : Je crois Remi que tu n’a pas aimé le marchandising autour des cités d’or et dans ta critique et tes commentaires, il apparaît très clairement un petit peu d’amertume vis-à-vis de ça ou de kaze.
    Tu t’attendais à mieux ce que je peux comprendre. De plus, tu dis : « son prix élevé » : là tu n’es plus dans la critique artistique mais commercial sur Kaze.

    Mais mettre un « 1 » c’est également que tu le veuille ou non noter aussi un petit peu le scénario original des cités d’or et c’est ici que cela n’a pas de sens.

    J’ai ma petite anecdote aussi. Je suis mère de 2 enfants de 8 et 10 ans et quand j’ai (véridique!) voir le manga que j’ai acheté à Carrefour, ils ont adoré et l’ont lu d’un trait. Ils m’ont demandé de voir le dessin animé de la première saison et n’ont pas accroché du tout le design des personnages. « Ils sont tout vieux les personnages d’avant » lol me disait un de mes gosses. Tu vois, il ne faut pas non plus faire une chronique en fonction également d’une histoire ou anecdote que tu as pu avoir mais en fonction de ton ressenti et c’est vrai que là, tu as été très dure. Je partage l’avis général.

  5. Zouzou

    « le dessin « qui fait même plus japonais que les japonais » ? Qu’est-ce qu’un dessin japonais ? Si c’est un dessin en noir et blanc avec des personnages aux grands yeux et des décors minimalistes… » : On s’est mal compris! Je parlais des onomathopées, trame, graphisme, design mais aussi au niveau des attitudes des personnages quand ils sont étonnés, Tao avec la goutte quand il est sous pression….
    Non mais attends Remi! Tu es sur que tu as lu le manga en entier? 😉

  6. Francois Pincemi

    On s’en moque de tout ça, il ne s’agit que de l’adaptation BD (ou plutôt manga) d’un vieux dessin animé pour mômes… Relisez plutôt Akira, Dragon Ball et Tanigushi!!

  7. wawa

    Dans ton commentaire : « je n’ai pas analysé ce volume comme si c’était uniquement pour les fans de la première heure  »

    Dans ta critique : « L’ensemble se révèle finalement et malheureusement très fade, et n’apporte pas grand-chose à la série originelle. »

    Incohérence TOTALE!

  8. Sasuke

    « Musique, générique, voix et bien entendu mouvement et couleur de la série originelle nous manquent… » -> Oui mais c’est une adaptation manga pas une adaptation anime!
    Critique pour ma part pas du tout objectif, de toute façon, on le serait à moins pour un critique ayant mis 1 seul étoile à l’une de mes oeuvres préférées de l’année : the earl and the fairy.
    Pour vous, le manga n’est pas indispensable. Je dirais que votre critique ne l’est pas également.

  9. sylvain

    Bonjour,
    Monsieur Wawa parle de critiques objectives, mais comment peut il parler d’objectivitéalors qu’il est lui même ami de l’auteur.

  10. sylvain

    Donc au lieu de se jeter sur tout avis qui n’irait pas dans le sens de leur choix et casser toute critique contraire à leur goût, il ferait peu être mieux de comprendre que (l’art) n’est que subjectivité. Et surtout d’arrêter d’être aussi agressif parce que, bon sang, nous ne parlons là que de BD !

  11. Merci Sylvain de venir clore le débat. La critique est dure, oui, elle doit faire mal à ceux qui ont aimé sincèrement le livre, ainsi qu’aux proches des auteurs. Mais elle est argumentée, de bout en bout, détaillant tant l’initiative éditoriale que la construction de la BD elle-même.
    A tous les commentateurs: à la proche attaque personnelle à l’encontre de tel ou tel, je ferme les commentaires.
    merci.

  12. Zouzou

    Je suis désolé messieurs les amis de Remi, defenseur de l’humanité mais moi par contre je ne suis pas ami de l’auteur et les vingtaine de personnes sur twitter qui parlent de critiques non objectifs, ne le disent pas pour rien.
    Certains même parlent d’inimitié entre l’auteur et Rémi d’où la note dure de Bodoi.
    Moi je ne connais pas l’artiste et je le dis haut et fort et je suis loin d’être le seul, la critique n’est pas objective et de mauvaise foi. Désolé mais le débat n’est pas clos et je vous prierais de ne pas faire les pseudo-gendarme et de respecter tous les avis.

  13. sylvain

    « Défenseur de l’humanité », non mais faut que « l’Emile Zola du pauvre » se calme.
    Tout d’abord qui se sent morveux se mouche, puis je ne connais pas Remi alors que Thomas Bouveret, oui. Et oui, certains twitts proviennent d’amis quand ils ne proviennent pas de comptes fantoches (simple à vérifier).
    Mais non d’un chien, que voulez vous ? Qu’il vous dises, que « cette adaptation d’une adaptation », lui plait et qu’il l’a trouve génial ?
    Pardon mais l’argument : « 20 personnes le disent »; non mais sérieux on va où (20 personnes sur le net: la majorité absolu !!!).
    « Généralité ne fait pas normalité », mais là faut pas pousser !
    Et pour ceux qui pensent que je vais trop loin je vous invite à vous relire, et surtout de ne pas oublier que le soleil peut briller pour tout le monde » ; Surtout que moi au delà de toute considération techniques j’ai trouvé l’idée et le contenu agréables.
    Alors je vous en pris évitez d’utiliser des mots comme « dignité » ou d’invité la critique à « changer de métier », parce qu’encore une fois il ne s’agit que de BD et rien d’autres.

  14. Francois Pincemi

    Il semble que le petit monde francomanga soit bien limité: même avec des pseudos débiles (wazou wazou), tout le monde se connait, est ami ou ennemi. Tout cela est bien infantile et ces débats n’ont pas lieu d’être. Si on aime un livre, on l’achète. Si on n’aime pas, on l’achète pas. Là, le livre est l’adaptation d’un vieux dessin animé des années 70 ou 80, qui passait sans doute le mercredi après-midi….donc ses spectateurs nostalgiques peuvent toujours se payer le livre, cela leur rappellera de bons souvenirs, avant qu’ils ne decouvrent les délices du sexe à la majorité.

Publiez un commentaire