Les Promeneuses de l’apocalypse #1
Le vent dans les cheveux, Yôko et Airi roulent à moto sur les routes du Japon, toujours à l’affût d’un site d’exception. De belles vacances ? Pas vraiment. Car le monde s’est effondré et plus aucun humain ne pointe le bout de son nez de survivant à l’horizon. Sur ces routes désolées, pleines de carcasses de voitures, elles cherchent de la nourriture et des endroits sûrs pour dormir. Mais n’en oublient pas de profiter de la vue !
Voilà un manga à classer dans la famille des road-trips post-apocalyptiques, aux côtés de Girl’s last tour ou Terrarium. Moins poétique et troublant que le premier, et moins techno-SF que le second, Les Promeneuses de l’apocalypse opte pour la balade légère et lumineuse. Une vraie virée touristique, puisque l’héroïne suit les traces d’un voyage accompli par sa grande soeur, du temps des vivants. Si quelques passages se font doux-amers, forcément, l’ensemble demeure solaire et positif, comme un voyage d’apprentissage résilient, plein d’invention et d’humour. Entre robots au bout du rouleau, bols de nouilles roboratifs, poissons géants impressionnants, et surtout décors urbains dépeuplés visuellement incroyables, le périple de Yôko et Airi assume un vrai côté « feel good ». Et pourquoi pas, finalement ?
©Sakae Saito 2021 KADOKAWA CORPORATION
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